Grégory Patat explique sa décision de ne pas faire jouer Cassiem : « Il a été forcément déçu ! »
Grégory Patat explique sa décision de ne pas faire jouer Cassiem : « Il a été forcément déçu ! »
Le jeudi 19 juin 2025 à 15:41 par David Demri
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Le manager de Bayonne, Grégory Patat s’est confié via Midi Olympique, à l’approche de la demi-finale de Top 14 à venir contre Toulouse.
Ce-dernier regrette bien évidemment les blessures qui vont empêcher certains joueurs de postuler pour ce match très important. Extrait:
Avec beaucoup de tristesse, parce que c’est vrai que des blessures qui arrivent maintenant pour de tels matchs, c’est toujours délicat et ce n’est pas vérité par rapport à l’investissement des joueurs. Mais après il faut repartir, parce qu’on a un match à jouer. Donc on essaie de les accompagner, afin qu’ils puissent postuler s’il y a un autre match la semaine prochaine.
Il explique ensuite sa décision de ne pas utiliser Uzair Cassiem pour ce match.
Il indique que son échange avec le joueur a tourné court, cette semaine. Extrait:
C’est mon métier de faire des choix. J’ai Alex Moon et Arthur Iturria qui font 80 minutes à chaque match depuis quelque temps, donc il y a eu pas mal de fatigue qui s’est installée. Il me fallait un peu de fraîcheur sur ce poste-là. Et pour l’équilibre de l’équipe, il m’a fallu sacrifier Uzair.
Je l’ai reçu cette semaine dans mon bureau. On n’a pas trop parlé parce que dans ces moments-là, on ne comprend pas les décisions, et je le respecte parce que c’est un compétiteur. Il a été forcément déçu, mais il a joué son rôle auprès du groupe toute la semaine.
Il appréhende également de devoir jouer devant 60 000 supporters. Il affirme que son équipe n’est pas habituée à ce genre de match. Extrait:
Ce qui est sûr, c’est que ce sont des matchs auxquels on n’est pas habitué. Le Stade toulousain une grosse expérience par rapport à ce genre de match. Mais aujourd’hui, c’est un match de phases finales. C’est un match qui dure 80 minutes. Il y a pas mal d’émotions qui vont se présenter aux deux équipes sur le moment.
Il ne faut pas gaspiller trop d’énergie avant et être présent sur le moment présent. Ce qui est sûr, c’est que ça paraît déséquilibré sur le papier. Mais on a vu qu’en match de phases finales, ce top 14, l’équipe la mieux classée lors de la saison régulière ne gagne pas toujours. À partir de 21h07, ce sera du 50-50. On vit pour des émotions.
Il explique également qu’il n’a pas été facile de redescendre du nuage après la victoire remportée contre Clermont, en barrage, le week-end dernier. Extrait:
C’est vrai qu’il a fallu redescendre après notre barrage. On a voulu se reconcentrer sur le travail et si on analyse bien nos deux jours d’entraînement, on ne peut pas dire qu’ils étaient excellents. Aujourd’hui, on a un groupe qui n’a pas la capacité de se connecter sur toute une semaine, mais il est capable de se connecter dans l’opposition. Il faut qu’on en montre notre meilleur visage, et qu’on n’ait pas de regret par rapport à ça.
Il indique avoir toujours des doutes concernant son équipe, mais pas de crainte. Extrait:
Les doutes, il y en a toujours. Les barragistes, par expérience, peuvent coincer sur les derniers matchs par manque de fraîcheur. Mais on peut dire aussi que les deux premiers manquent de rythme par rapport aux autres… Ça, c’est le match qui le dira. Il n’y a pas de craintes. J’ai un staff médical et physique qui apprend bien, et qui a travaillé beaucoup en amont pour qu’on arrive dans notre forme optimale demain soir, dans un contexte particulier, avec beaucoup de chaleur. Mais dans ce genre d’événements, c’est la tête qui fait marcher beaucoup de choses.
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