Grégory Patat : « Oui, nous sommes favoris, les chiffres parlent pour nous ! »
Grégory Patat : « Oui, nous sommes favoris, les chiffres parlent pour nous ! »
Le jeudi 12 juin 2025 à 14:03 par David Demri
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L’Aviron Bayonnais est au rendez-vous. Qualifié pour les phases finales du Top 14, le club basque s’apprête à disputer un barrage décisif face à Clermont, ce vendredi soir à Jean-Dauger.
À la veille de ce choc, son manager Grégory Patat affiche une ambition assumée, sans se départir d’une lucidité précieuse.
Un rêve devenu réalité… mais pas une fin en soi
C’est une saison remarquable qui a conduit Bayonne jusqu’à ce match couperet à domicile. Une récompense pour un groupe qui a su garder le cap. « On voulait ce barrage à Jean Dauger pour avoir un dernier match devant notre public », rappelle Patat via Midi Olympique. Fier du chemin parcouru, il insiste néanmoins : « Une autre compétition commence ».
Pas question de révolutionner la préparation pour autant. Le staff est resté fidèle à ses méthodes, en accord avec les attentes du vestiaire. « On avait demandé au groupe comment préparer la phase finale et les joueurs ne voulaient rien changer à leurs habitudes. »
Gérer l’événement sans s’y noyer
Dans une ambiance qui s’annonce survoltée, l’enjeu est clair : ne pas se laisser emporter par l’émotion. « L’ambiance va être multipliée par dix, mais les joueurs ont ce détachement. Parfois, on leur reproche d’être un peu trop tranquilles, mais quand vient le moment du match, ils arrivent à être focus », analyse le technicien.
La réception de Clermont dans une enceinte où Bayonne reste invaincu cette saison est un atout, mais Patat refuse de s’endormir sur ces certitudes. « On a notre savoir-faire, on sait comment préparer ce style de match », glisse-t-il, tout en assumant pleinement le statut de favori. « Oui, nous sommes favoris, les chiffres parlent pour nous. Il faut assumer cette étiquette. Nous avons fini devant Clermont, mais la phase finale, c’est un autre match, avec une autre intensité. »
L’ASM, un adversaire expérimenté
Patat ne sous-estime pas pour autant les Auvergnats, bien au contraire. « Christophe Urios ou Fred Charrier ont un savoir-faire sur la phase finale. Ils sont là où ils veulent être avec leur équipe. On reste méfiant », souligne-t-il. La clé ? Probablement la gestion des temps faibles et du money-time, là où tout peut basculer.
Convictions et ambitions
Sur le plan tactique, Bayonne s’attend à une bataille âpre dans les airs et sur les ballons portés. Sans paniquer. « Il faut croire en ce que l’on fait. S’il y a un échec, on trouvera d’autres solutions », assure le manager, confiant dans le travail accompli. « Il y a juste des doutes, comme avant chaque rencontre, mais nous avons suffisamment d’expérience… »
Le fil rouge reste clair : tenir le ballon, imposer son rythme. « On préfère avoir le ballon, imposer notre jeu à l’adversaire et oser… Ça a été le fil conducteur pendant la saison », insiste Patat, qui espère que ce style de jeu s’exprimera à plein.
Le regard tourné vers le sommet
La qualification pour les phases finales n’est pas une finalité. L’ambition est assumée. « Je ne voulais pas paraître arrogant en disant qu’on était légitime au Brennus. Il y a quatorze équipes, nous ne sommes plus que six. J’espère qu’on ne sera plus que quatre ce week-end », confie Patat. « Quand on s’inscrit dans une compétition, le but, c’est d’aller le plus loin possible et de la gagner. »
Dans une compétition toujours ouverte, le manager bayonnais le martèle : rien n’est écrit. « Un sixième peut être capable de gagner la compétition… » Bayonne n’a pas l’intention de s’arrêter là.
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2 Commentaires
Pierrot Elichery lui aussi n’a aucun doute à ce sujet:
victoire de l’aviron.
C’est bien un coach qui assume le fait d’être Favori , il y a tellement de langue de bois d’habitude ………….. Bravo Mr .