Depuis son arrivée à l’été 2022, Grégory Patat a transformé Jean-Dauger en véritable forteresse. Sous sa houlette, Bayonne affiche un taux de victoires hallucinant à domicile en Top 14 : 35 succès en 37 matches, soit 95 %.

Une série qui défie la logique et dont le manager gersois mesure l’impact.

Ce dimanche encore, les Basques auront les honneurs du prime time sur Canal+, face à Toulon.

Une exposition qui le fait sourire via Sud-Ouest :

« Beaucoup de joueurs vont y aller, c’est très bon pour le commerce », glisse-t-il à propos des coiffeurs de la ville.

Plus sérieusement, il savoure cette visibilité :

« C’est plutôt sympa pour tous les acteurs. Il y aura du monde devant la télé et Canal+ aura de belles images avec notre Jean-Dauger plein à craquer, avec de belles émotions. »

Patat insiste sur l’importance de l’identité du club et du soutien populaire :

« C’est l’envie de bien figurer sur ce terrain et de communier avec notre public qui nous porte. On est un club très identitaire, avec beaucoup de fierté, beaucoup d’engagement. Et c’est vrai qu’on se retrouve très bien dans cette atmosphère-là. Il y a beaucoup d’énergie autour de nous. On s’en inspire et c’est plus facile de performer dans ces conditions. »

Pour lui, la clé réside dans la capacité à rester audacieux jusqu’au bout :

« Souvent, on a débloqué des scénarios dans les dernières minutes. On n’a pas eu cette peur du résultat ou de mal faire. On continue à provoquer, à aller chercher des choses. C’est l’environnement qui crée tout cela. Il n’est pas oppressif pour nous. Il est plutôt motivationnel, je dirais. C’est une fierté. Quand tu signes dans ce club, tu veux savoir ce qui se passe de l’intérieur et tu veux savoir ce qui se passe à Dauger. Une fois que tu y es, les émotions sont décuplées, ta motivation est présente. »