Les discussions ont repris entre la Fédération française de rugby (FFR) et la Ligue nationale de rugby (LNR). En jeu : la nouvelle convention qui encadrera la mise à disposition des internationaux français, alors que la Coupe des Nations débutera dès juillet prochain.

L’actuelle convention prend fin le 30 juin 2026, soit une semaine seulement avant la première édition de cette compétition inédite.

Le XV de France de Fabien Galthié affrontera la Nouvelle-Zélande, le Japon et l’Australie sur trois week-ends consécutifs (4, 11 et 18 juillet).

Une première réunion s’est tenue mercredi soir. Côté FFR, Jean-Marc Lhermet et Fabien Galthié étaient présents ; côté clubs, Yannick Bru, Ugo Mola, Sébastien Piqueronies et Thomas Lombard représentaient la LNR. « C’était surtout une réunion technique pour que chaque partie comprenne vraiment les enjeux », confie un proche du dossier via Midi Olympique.

La FFR veut ses stars, même les finalistes du Top 14

La FFR a clairement affiché sa volonté : disposer de ses meilleurs joueurs, y compris ceux engagés en finale du Top 14. L’objectif est d’éviter de présenter une équipe amoindrie, comme lors de certaines tournées estivales passées.

L’enjeu est double : sportif et financier. La Coupe des Nations promet en effet des revenus records, mais ceux-ci dépendront des résultats sur le terrain.

Pour apaiser les clubs, la FFR aurait proposé une première rencontre face au Japon, en s’engageant à ménager les finalistes et les joueurs les plus sollicités. Une manière de garantir un compromis avant une mise à disposition complète pour les deux matchs suivants.

Mais le calendrier complique les négociations. La fédération néo-zélandaise souhaite ouvrir la compétition contre la France le 4 juillet, une affiche déjà vendue aux diffuseurs. Ce scénario forcerait les Bleus à affronter ensuite les Wallabies et le Japon en Australie, afin d’éviter des allers-retours épuisants.

« Toujours est-il qu’il serait de bon ton de finaliser cet accord avant la fin du mois de décembre », prévient une source fédérale. Les discussions devraient s’intensifier dans les prochaines semaines pour éviter une nouvelle guerre froide entre la FFR et la LNR.