L’ancien joueur de Béziers Hans Nkinsi a été définitivement condamné à une peine d’un an de prison pour des faits de violences sur sa compagne. Le seconde ligne, aujourd’hui capitaine du RO Agde, a décidé de retirer son appel, rendant exécutoire la décision rendue par le tribunal de Béziers le 16 décembre 2024.

Ce jour-là, le joueur avait été condamné à 18 mois de prison, dont six mois ferme, pour des violences commises sur sa compagne. Déjà condamné à six mois de sursis pour des faits similaires sur une précédente compagne, le tribunal avait en plus révoqué ce sursis, portant sa peine totale à un an de détention.

À l’époque, Nkinsi avait exprimé son intention de faire appel, mais selon les informations de Midi Libre, il s’est finalement désisté.

« Parce qu’il a perdu son emploi à Béziers. Il ne servait plus à rien de maintenir son choix de se battre pour garder sa place », a expliqué son avocat, Me Philippe Desruelles. L’avocat a précisé que son client avait indemnisé la victime, respectait les conditions de son contrôle judiciaire et consultait un spécialiste. Il espère que le juge d’application des peines optera pour une détention à domicile sous bracelet électronique.

De son côté, le père de la victime a vivement réagi via Midi Libre :

« Je suis président et entraîneur d’une école de rugby. Aujourd’hui, il n’est plus présumé innocent. C’est un récidiviste. Un homme violent avec ses compagnes. Il a été condamné à deux reprises pour de tels faits. Cet homme n’a pas sa place en tant que capitaine d’une équipe de rugby comme celle d’Agde. Il y est « badé » par tous les minots. Ce n’est pas supportable. Je sais comment cela se passe avec les jeunes. Il est pris en exemple. Non ! Tout le monde doit savoir qui il est. Ce qu’il est. Ce qu’il a fait. On ne doit plus l’applaudir. »

Malgré sa condamnation, Hans Nkinsi évolue toujours sous les couleurs d’Agde, où il occupe le rôle de capitaine.

Une situation qui suscite un vif malaise dans le milieu du rugby local, entre ceux qui estiment qu’il doit être écarté des terrains et ceux qui plaident pour qu’il puisse se reconstruire après sa condamnation.