Hécatombe au sein du groupe France, ce lundi, à l’approche du premier match contre les Blacks !
Hécatombe au sein du groupe France, ce lundi, à l’approche du premier match contre les Blacks !
Le lundi 30 juin 2025 à 9:05 par David Demri
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Alors que le compte à rebours est lancé pour le premier test-match contre la Nouvelle-Zélande, le staff des Bleus doit déjà jongler avec plusieurs incertitudes majeures dans le triangle arrière.
Comme le révèle le journal L’équipe, Trois joueurs clés manquaient à l’appel ce lundi à l’entraînement, à Auckland, à seulement cinq jours de l’échéance.
Ce lundi matin, les Bleus ont entamé une séance rythmée. Mais c’est hors du terrain que les regards se sont vite tournés, lorsqu’un joueur a quitté prématurément le groupe, visiblement touché. Cheikh Tiberghien, pressenti pour débuter à l’arrière face aux All Blacks, a quitté ses partenaires en se tenant l’arrière de la cuisse. Une alerte musculaire qui n’augure rien de bon pour l’arrière de l’Aviron Bayonnais, déjà absent lors de la demi-finale de Top 14 face à Toulouse.
Sur la ligne de touche, deux autres absents de marque : Gabin Villière, victime d’un blocage au dos lors d’une séance en salle, et Tom Spring, lui aussi forfait pour l’entraînement.
« On gère des bobos physiques qui font partie de notre gestion habituelle », a expliqué Laurent Sempéré, entraîneur des avants, toujours via L’équipe. « Il y a eu des alertes pendant cet entraînement mais je n’ai pas encore d’avis médical pour vous en dire plus », a-t-il ajouté, visiblement soucieux.
Ces absences soudaines posent de sérieuses questions sur la configuration du XV de départ qui affrontera la Nouvelle-Zélande samedi à Dunedin. Les renforts attendus – Léo Barré, Pierre-Louis Barassi, Nicolas Depoortere – ne devraient rejoindre l’équipe qu’à partir de mercredi matin. Un délai très court pour une intégration optimale, surtout après un si long voyage.
Dans l’urgence, le staff a improvisé plusieurs combinaisons : Léo Berdeu ou Théo Attissogbe testés à l’arrière, Killian Tixeront au centre et Émilien Gailleton repositionné à l’aile. « On avait étudié en amont la polyvalence de Killian et on l’a utilisée en direct la semaine dernière à Twickenham », a rappelé Sempéré, faisant référence à l’entrée du Clermontois face à l’Angleterre. « Ça fait partie des options. On l’avait aussi vu avec Oscar Jegou pendant le dernier Tournoi des 6 Nations », a-t-il précisé.
Entre l’enchaînement de dix mois de compétition, le décalage horaire de dix heures et les conditions météorologiques variables, le staff tricolore reste sur ses gardes. « On est super attentifs, on s’est préparé avec des spécialistes du sommeil mais si on travaille uniquement sur la fraîcheur, ça ne nous permettra pas de rivaliser avec ce qui nous attend samedi », a prévenu Sempéré, avant de conclure : « Parce que ça va taper très fort dans les zones d’affrontement. Vous avez vu la séance qu’on vient de faire ? Voilà. Voilà pourquoi on a mis cette intensité. »
Dans le reste du groupe, un autre enseignement s’est dessiné : le pilier de l’USAP Giorgi Beria semble avoir repris une longueur d’avance dans la hiérarchie, au détriment de Baptiste Erdocio.
Affaire à suivre…
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A trop tirer sur la corde au bout d’un moment elle casse.