Hué par 80 000 supporters Français, Sacha Feinberg-Mngomezulu réagit !
Hué par 80 000 supporters Français, Sacha Feinberg-Mngomezulu réagit !
Le dimanche 9 novembre 2025 à 22:22 par David Demri
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On l’annonçait comme un phénomène, Sacha Feinberg-Mngomezulu n’a pas déçu. Malgré quelques imprécisions dans le tir au but, l’ouvreur sud-africain a été élu homme du match face à la France samedi. Après la rencontre, il est revenu sur sa performance, et l’atmosphère très hostile du Stade de France.
En sachant l’importance de ce match, comment vous êtes vous senti sur le terrain ?
L’atmosphère n’a pas déçu, c’était incroyable de l’échauffement jusqu’au coup de sifflet final. On avait dans un coin de la tête que c’était la 100e de Siya Kolisi, la 50e de Rassie Erasmus, ça nous a donné un petit peu plus d’énergie. Je suis très heureux pour eux et pour toute l’Afrique du Sud.
Le Stade de France était hostile, tu as déjà connu ce genre d’atmosphère ?
C’était vraiment différent. Ça ressemblait au match en Nouvelle-Zélande, à Ellis Park l’an dernier. Ce n’était pas intimidant mais ça peut faire sortir un peu de son match. Il faut rester calme, respirer, mais c’était vraiment une expérience unique. Victoire ou défaite, ça aurait été un souvenir mémorable.
Vous avez déjà été hué comme ça sur des tentatives de pénalités ?
A l’école peut-être, par 9.000 personnes, pas 80.000. Le rugby a besoin de ce genre de choses. Le football l’a déjà, le rugby doit avoir ces environnements hostiles, des supporters fiers et bruyants, c’est ce qui créé des matchs historiques.
Vous avez été plus à l’aise en deuxième période, une fois replacé à l’arrière.
En fin de match, ça se relâche un peu. C’était vraiment important de rester tout près, à un point. Parce que quand on arrive dans les 20 dernières minutes, on est capables d’accélérer. Quand je me suis retrouvé en 15 j’avais plus d’espace.
Après le carton rouge de Lood de Jager, avant la mi-temps, vous n’avez pas paniqué ?
Non, on n’a pas eu peur, on n’a jamais peur. On savait qu’on connaîtrait des obstacles, on y était totalement préparés. Les entraîneurs nous avaient préparé à tous les scénarios, rien n’aurait pu nous faire flancher.
Il y a beaucoup d’attente autour de vous, ça ne vous mets pas trop de pression ?
Je me mets déjà beaucoup de pression sur moi-même. C’est peut-être pour ça que je suis arrivé là, et je prends beaucoup de plaisir. Ce qui est important c’est de gagner, rester les numéros 1, continuer de rendre fiers les sud-africains.
Via RMC Sport
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