Il a fait taire le Stade de France et affirme avoir adoré l’hostilité des supporters Tricolores !

Il a fait taire le Stade de France et affirme avoir adoré l’hostilité des supporters Tricolores !

Le lundi 10 novembre 2025 à 0:01 par David Demri

0 Commentaire

Publicité


Hué, conspué… puis ovationné. Samedi soir au Stade de France, Sacha Feinberg-Mngomezulu a vécu une soirée à la fois hostile et inoubliable.

Le jeune ouvreur sud-africain de 23 ans, cible des sifflets du public français à chacune de ses prises de balle, a finalement été l’un des grands artisans du succès des Springboks face aux Bleus (32-17).

Deux ans après le quart de finale de Coupe du monde 2023 qui avait laissé un goût amer aux Tricolores, les retrouvailles entre les deux nations ont tenu toutes leurs promesses : intensité, tension et symboles.

Et c’est bien le nouveau prodige du rugby sud-africain qui a conclu le spectacle, inscrivant le quatrième et dernier essai de son équipe, scellant une victoire nette et sans contestation.

Loin d’être déstabilisé par l’ambiance brûlante, le jeune joueur a au contraire semblé transcendé.

« Ça ressemblait au match en Nouvelle-Zélande, à Ellis Park l’an dernier. Ce n’était pas intimidant mais ça peut faire sortir un peu de son match. Il faut rester calme, respirer, mais c’était vraiment une expérience unique. Victoire ou défaite, ça aurait été un souvenir mémorable », a-t-il confié au micro de RMC, le sourire tranquille.

Feinberg-Mngomezulu assume même aimer cette tension :

« Le rugby a besoin de ce genre de choses. Le football l’a déjà, le rugby doit avoir ces environnements hostiles, des supporters fiers et bruyants. C’est ce qui crée des matchs historiques. »

Élu homme du match, l’ouvreur a confirmé son immense potentiel.

« Je me mets déjà beaucoup de pression sur moi-même. C’est peut-être pour ça que je suis arrivé là, et je prends beaucoup de plaisir. Ce qui est important, c’est de gagner, rester les numéros 1 et continuer de rendre fiers les Sud-Africains. »

À 23 ans seulement, le successeur désigné d’Handré Pollard a marqué les esprits : à Saint-Denis, il a prouvé qu’il savait briller, même au cœur de la tempête.

Publicité

0 Commentaire