Il était impossible pour Fabien Galthié de désigner Anthony Jelonch capitaine du XV de France

Il était impossible pour Fabien Galthié de désigner Anthony Jelonch capitaine du XV de France

Le jeudi 6 novembre 2025 à 0:11 par David Demri

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Le brassard de capitaine du XV de France changera de bras samedi soir au Stade de France, mais pas d’esprit.

En l’absence d’Antoine Dupont, Gaël Fickou a été désigné pour mener les Bleus face à l’Afrique du Sud (21h10). Un choix de continuité et d’expérience, qui confirme la place centrale du Racingman dans le projet de Fabien Galthié.

Fickou, le cadre indéboulonnable

À 31 ans, le trois-quarts centre s’apprête à disputer sa 97e sélection et retrouve un rôle qu’il connaît bien. Capitaine lors de la tournée d’été en Nouvelle-Zélande, il s’était déjà imposé comme le relais du staff sur le terrain. Son influence dépasse le simple cadre technique : véritable patron de la défense, Fickou est aujourd’hui le repère d’une équipe en reconstruction partielle.

L’absence de Yoram Moefana, forfait pour la tournée, renforce encore sa position. Indiscutable la saison dernière, le Bordelais laissait un vide au centre que Fickou va naturellement combler. Cette fois, le Racingman est assuré de bénéficier d’un temps de jeu conséquent et de s’imposer comme le chef de file d’une ligne de trois-quarts rajeunie.

Jelonch, un concurrent respecté mais distancé

Le staff tricolore a longtemps hésité avec Anthony Jelonch, déjà capitaine en Australie en 2021 et lors de la Coupe du monde 2023 face à l’Uruguay. Mais la rotation plus large opérée en troisième ligne, où les changements en cours de match sont fréquents, limite mécaniquement son temps de jeu.

Autre élément défavorable : Jelonch n’a plus débuté un match en équipe de France depuis deux ans, précisément depuis le quart de finale du Mondial 2023… face aux Springboks.

Un choix logique pour Galthié

En confiant le brassard à Fickou, Fabien Galthié s’appuie sur la stabilité et l’expérience.

Le sélectionneur sait pouvoir compter sur un joueur constant, respecté et parfaitement intégré à la culture du groupe. Contre les champions du monde, le Racingman incarnera plus que jamais la voix du collectif tricolore.

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