Interrogé dans le Canal Rugby Club, l’ancien joueur du Biarritz Olympique et du Stade-Toulousain, Imanol Harinordoquy est revenu sur la victoire du CA Brive à Mayol contre le RC Toulon.

Selon lui, Brive a réalisé le coup parfait. Extrait:

« C’est toujours très difficile de gagner à Mayol quand on voit l’armada de Toulon et avec l’ambiance assez explosive au stade. C’est très compliqué de s’imposer là-bas mais les Brivistes ont fait le coup parfait. On connaît cette équipe qui a un état d’esprit remarquable. Ils ne lâchent jamais rien. Ils savent s’adapter à leurs adversaires. »

L’ancien troisième ligne affirme que le RCT pratique un jeu avec énormément de déchets et d’approximations. Extrait:

« Je pense à François Trinh-Duc qui vient d’intégrer le groupe et ce n’est pas évident de trouver sa place surtout quand on lui demande beaucoup. Il faut qu’il trouve ses automatismes et ses repères pour être le patron de son équipe. On sent qu’il y a beaucoup d’approximations dans cette équipe, beaucoup de déchets dans le jeu. On sent que chaque personnage, chaque entraîneur et chaque joueur ne sait pas trop où il doit se positionner. »

Selon Imanol Harinordoquy, les principaux responsables de cette débâcle Toulonnaise sont les joueurs. Extrait:

« Les responsables, ce sont d’abord les joueurs. Ils sont sur le terrain et il faut qu’ils prennent leurs responsabilités. Ils n’ont pas d’automatisme dans le jeu et la situation est compliquée, mais quand l’arbitre donne le coup d’envoi du match, ce sont les joueurs qui sont responsables. Et si dans la semaine ils ne sont pas d’accord dans la préparation du match, je pense qu’il y a assez de joueurs d’expérience à Toulon pour prendre leurs responsabilités. »

Les prochaines échéances s’annoncent décisives pour le Rugby Club Toulonnais. Extrait:

« Ils vont savoir à quoi s’attendre s’ils ne se remettent pas en questions: ils vont avoir de lourdes déconvenues. C’est aussi bien d’avoir des matches comme cela à jouer quand on est dans ce genre de situation car ils vont se dire qu’ils ne peuvent pas faire pire. On va voir comment ils vont réagir. »