L’arbitre Jérémy Rozier n’a pas hésité au moment de sanctionner Antoine Hastoy d’un carton rouge, à la 34ème seconde de jeu, pour jeu dangereux.

Si côté Rochelais on peste contre la sévérité de cette sanction, en revanche, côté Palois, on dit faire confiance aux arbitres.

Sébastien Piqueronies refuse de souffler sur les braises.

Il s’est confié via Midi Olympique :

« Sur la décision elle-même, je fais confiance aux arbitres, ils sont quatre maintenant, ils ont plein d’angles de vue. Je pense que la décision est certainement juste. Aaron a des points de suture, il a été blessé au menton, c’est à cet endroit qu’il a été touché par les crampons. »

Les images montrent effectivement Hastoy modifier l’orientation de sa jambe en plein vol. Un détail qui va peser dans l’analyse de la Commission de Discipline.

Dans la foulée, il estime que ce carton rouge a déréglé le corps arbitral. Extrait:

« A-t-on été déréglé paradoxalement par ce carton rouge ? Je crois surtout que ce carton rouge a déréglé le corps arbitral. J’ai trouvé qu’il y a eu ensuite beaucoup de décisions rapides avec un jeu très haché. »

Daubagna : « Un geste malheureux »

L’ancien coéquipier d’Hastoy ne veut pas l’accabler.

Le demi-de-mêlée Palois Thibault Daubagna s’est confié : 

« Ça aurait dû être un avantage pour nous, mais on sait que dans ce genre de scénario, les arbitres ne laissent rien passer ensuite. Nous avons souffert dans les rucks offensifs, les Rochelais nous ont empêchés de développer notre jeu, mais on a trouvé d’autres clés, notamment les « ballons – portés. Sur le geste en soi : je n’ai pas vu Antoine Hastoy après le match pour en parler. C’est un geste malheureux, mais pas volontaire.

Aaron a été blessé sur le coup. Est-ce que ça a joué ? On a vu Antoine capter le ballon et tendre le pied. Je suppose que l’arbitre a jugé la dangerosité du geste. C’est malheureux pour lui, et c’est malheureux pour le rugby, mais on ne peut pas refaire le match. Je suis déçu pour lui, j’aurais aimé jouer contre lui un peu plus longtemps, mais c’est comme ça. »