Isabelle Ithurburu s’est longuement confié via Le Parisien.

Celle-ci a notamment évoqué le match de l’équipe de France à venir contre l’Afrique du Sud.

Elle a hâte de retrouver avec sa passion de ses débuts : journaliste rugby. Extrait

« L’an dernier, j’ai pris une grosse claque lors de France-Nouvelle-Zélande. Et pourtant, j’ai eu l’occasion de couvrir de nombreux matchs de rugby dans ma vie. Globalement, ça ne se passe jamais mal, car c’est toujours un plaisir de travailler dans ce contexte. Mais là contre l’Afrique du Sud, il y a le souvenir de la manière dont on s’est quittés il y a deux ans. »

Elle revient sur l’élimination des Bleus lors de la dernière Coupe du monde. Extrait:

J’avais la larme à l’œil après le match. Franchement, c’est un très mauvais souvenir. Je pensais vraiment que cette équipe de France allait le faire. J’étais aux manettes de l’émission diffusée après la rencontre, et la coupure pub, je ne l’ai pas trouvé assez longue pour basculer dessus. Je n’arrivais pas à m’en remettre, l’ambiance était horrible en plateau. Je revois comment était Yannick Nyanga (ancien joueur du XV de France et consultant)… C’était comme un lendemain de fête, mais en pas drôle.

Elle évoque ensuite l’absence d’Antoine Dupont pour cette Tournée. Extrait:

Il sera en tribunes (il s’entraîne à Marcoussis pendant la tournée), et on essaiera de l’avoir. C’est un extraterrestre, et on a hâte qu’il revienne, mais le XV de France a d’autres arguments pour qu’on le suive. Nos équipes de France, parce que j’inclus les féminines, donnent envie, ça joue bien, et ça gagne. Il n’y a pas que lui dans cette équipe.

Dans la foulée, elle affirme prendre beaucoup de plaisir à travailler dans le monde du rugby. Extrait:

C’est toujours facile et génial de bosser avec les rugbymen. Même les plus grandes stars sont accessibles. Il y a une bonne ambiance, ils ne se prennent pas la tête, c’est très sympa. En plus là, il y a plus de victoires, et forcément plus de plaisir à les suivre. On aime raconter quand ça gagne. À titre personnel, je prends un petit coup de vieux en voyant arriver des jeunes qui n’ont que quelques sélections. Je ne les ai pas vus éclore comme les autres (rires).