L’actuel manager du Racing 92, Laurent Travers va bientôt céder son poste d’entraîneur pour celui de président.

En effet, l’actuel patron du club Francilien, Jacky Lorenzetti a décidé de céder les clés du camion à son actuel manager.

Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, Laurent Travers a expliqué qu’il commençait à chercher son successeur. Extrait:

« Je garde en tête ce que m’a dit le président. Je dois recruter quelqu’un en évitant absolument de lui faire ce que je n’aurais pas aimé qu’on me fasse. Ce quelqu’un sera le patron du sportif, à cent pour cent. Ce ne sera pas un autre moi. On cherche quelqu’un capable de maintenir l’ambition du Racing, de faire grandir le club en gagnant. Quelqu’un pour gagner et durer. Si on estime que c’est bien pour le club, on est de grands garçons, on saura faire une année de plus ou une année de moins. »

De son côté, Jacky Lorenzetti explique qu’il est encore trop tôt pour promouvoir Dimitri Szarzewski à un tel poste. Extrait: 

« On ne construit pas pour trois ans. Pourquoi ne pas promouvoir ­Dimitri Szarzewski ? Il a entraîné les cadets, les espoirs, mais ce n’est que sa deuxième saison avec les pros. Il sait qu’il doit être ­patient. Il monte en gamme et il a tout pour devenir un futur manager. »

Dans la foulée, il indique ne pas vouloir que son manager fasse l’année de trop comme l’a fait Guy Novès à Toulouse par exemple. Extrait:

« Bien sûr, on s’est posé la question de la lassitude, de l’érosion du message. Toto est là depuis dix ans. J’ai entendu ce qui se disait des dernières années de Guy Novès à ­Toulouse. On a rectifié année après année certaines choses dans le staff mais Laurent est toujours resté le meilleur patron sportif possible pour nous. »

Pour conclure, Jacky Lorenzetti explique ne pas se fixer d’interdit concernant le futur manager du club. Extrait:

« On ne s’interdit rien ni sur le timing, ni sur la nationalité. Ni sur le fait que Toto puisse garder la main jusqu’en 2024. Il y a des clubs où le président se prend pour l’entraîneur, pas ici. On va être clair : si Patrick Serrière (directeur général et figure du club) nous quitte à la fin de la saison, c’est parce qu’il souhaitait quelques prérogatives sur le sportif. Nul besoin d’être grand clerc pour comprendre que Laurent sera dans un futur proche le président de notre directoire tandis que je serai président du conseil de surveillance, chargé de fixer les grandes orientations stratégiques. »

Selon certaines rumeurs, trois techniciens étrangers seraient dans la course pour devenir le futur manager du Racing 92. Il s’agit d’Eddie Jones, de Stuart Lancaster et de Gregor Townsend.