Jacobus Van Tonder affecté après la lourde claque reçue par le XV de France contre les Blacks
Jacobus Van Tonder affecté après la lourde claque reçue par le XV de France contre les Blacks
Le dimanche 13 juillet 2025 à 0:47 par David Demri
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Le XV de France a subi une lourde désillusion à Wellington face à une Nouvelle-Zélande impitoyable (43-17), concédant ainsi la défaite la plus lourde de l’ère Galthié.
Une claque qui laisse des traces, à commencer chez les joueurs, comme Jacobus Van Tonder, titularisé pour la première fois sous le maillot tricolore.
Le troisième ligne de l’USAP peinait à digérer ce revers au moment de décrypter la rencontre.
« On a subi un peu… Eux, ils ont pris l’avantage. Ils ont très bien avancé dans le jeu en nous mettant beaucoup de pression. Ils ont aussi été beaucoup plus précis », a-t-il confié via Midi Olympique, encore marqué par la supériorité néo-zélandaise.
Pour lui, cette déroute ne restera pas sans suite : « On va forcément bien revoir ce match pour essayer de comprendre. L’analyse nécessaire sera faite. »
Une première mi-temps fatale
Le tournant du match ? Sans doute la première période, où les Bleus ont encaissé 29 points sans jamais pouvoir imposer leur rythme. « Ils étaient très en forme. Je crois que c’est plutôt nous qui n’étions pas au niveau en première période. Ensuite, nous sommes bien revenus en deuxième période et c’est très bien », a souligné Van Tonder, lucide sur la physionomie de la rencontre.
Alors que dix changements avaient été opérés par le staff tricolore sur la feuille de match, cette rotation a peut-être coûté en repères collectifs. Pourtant, l’intensité du travail n’a pas changé selon le Perpignanais. « Nous n’avons pas changé grand-chose. On est resté soudés, on a bien bossé ensemble. C’était une bonne semaine de travail », a-t-il assuré.
Prochain défi : Hamilton
Avec une semaine pour se relever, les Bleus se tournent déjà vers le dernier test de cette tournée, sur l’île du Nord, à Hamilton. Et face à des All Blacks qui montent en régime, le défi ne s’annonce pas moins exigeant. Reste à savoir si cette jeune génération française saura répondre avec plus de maîtrise et de constance dans un contexte toujours aussi hostile.
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