En conférence de presse, l’entraîneur des avants du Rugby Club Toulonnais, Jacques Delmas a évoqué le turnover effectué contre Grenoble, ce week-end.

Il affirme vouloir préserver certains joueurs en vue de la demi-finale Européenne contre le Leinster. Extrait:

« Après le quart de finale, c’était prévu un peu qu’on mette, ceux qu’on voulait gérer pour la demi-finale, au repos, en l’occurrence Carl Hayman, Bakkies Botha, Ali Williams, Guilhem Guirado et Chris Masoe. On les a laissé aux mains du corps médical et des préparateurs physiques pour un objectif: la demi-finale. Mais ce n’est pas pour autant que l’on galvaude le match contre Grenoble car il y a encore de places à prendre. »

Pour autant, Jacques Delmas ne souhaite en aucun cas galvauder ce rendez-vous à Grenoble, qui reste très important pour le RCT. Il reste conscient qu’il ne sera pas facile de l’emporter au Stade des Alpes. Extrait:

« On va là-bas dans l’obligation, car si on veut éviter un match de barrage, il va falloir que l’on aille gagner un match à l’extérieur et le plus tôt sera le mieux. Puis, l’équipe de Grenoble a montré beaucoup de qualités, capables de gagner à l’extérieur, même s’ils ont eu un accroc contre Castres. Cette équipe devient de plus en plus mature donc il faudra que l’on se donne les moyens d’aller gagner. Ça ne sera pas une chose facile. L’année dernière, ils nous ont pris à la gorge et on a eu des difficultés pour exister. On va pas refaire le film de ce qui s’est passé l’année dernière quand ils sont venus, cette année encore, ça a été un match accroché. Mais c’est une équipe qui sait nous faire déjouer. C’est sa particularité. Ils ont en plus avec Wisniewski un animateur puis il a beaucoup de réussite au pied. C’est une équipe qui a de la qualité et quand elle est dans un bon jour, elle est capable de poser problème à tout le monde. A nous de nous donner les moyens de jouer à notre niveau. »

Pour conclure, il évoque les passages à vide que connait le RCT, soit en première mi-temps, soit en seconde. Selon lui, il est interdit de ne pas concrétiser les actions lorsque l’équipe enchaîne les temps forts. Extrait:

« Quand on rate les premières mi-temps, on est capable de revenir dans le match après un coup de klaxon. A contrario, quand on gagne la première mi-temps, il y a une décompression qui fait que les autres reviennent dans le match. Quand on voit, à Marseille, comment on s’est liquéfié… Alors qu’on avait l’occasion de tuer le match dès la première mi-temps. Ça prouve aussi que lorsqu’on est dominateur, il faut être efficace. On ne peut pas se permettre de remettre pour le coup d’après. Il faut être pragmatique, efficace et froid dans ces matches couperets. »