Jalil Narjissi : « Nous allons porter plainte contre le voyagiste »

Jalil Narjissi : « Nous allons porter plainte contre le voyagiste »

Le mardi 8 juillet 2025 à 21:02 par David Demri

4 Commentaires

Publicité

Il y a 11 mois, le jeune Medhi Narjissi était emporté par une violente vague, en Afrique du Sud, alors qu’il participait à une Tournée avec l’équipe de France U18.

Le corps du jeune joueur de 17 ans n’a jamais été retrouvé.

Interrogé via Sud-Ouest, le papa de Medhi, Jalil Narjissi a indiqué que sa famille allait se rendre en Afrique du Sud, sur le lieu du drame, près d’un an après ce terrible accident.

Jalil Narjissi s’attend à vivre des moments très compliqués. Extrait:

On y va pour Mehdi. On n’a que ça. On n’a pas d’endroit pour se recueillir. On ne l’a jamais récupéré. On va installer là-bas, avec l’aide du consulat, un banc avec une plaque et la photo de Medhi. Et ça va être très dur. C’est déjà très dur, l’horreur au quotidien.

On dit qu’avec le temps… mais là, non. Chacun est différent. La perte d’un enfant, ce n’est pas logique. Il n’y a rien qui pourra nous faire du bien. Il n’y a que la vérité qui le pourra. Et que les responsables soient punis par la justice ; les responsables jusqu’au plus haut niveau.

Dans la foulée, il indique qu’il sera entendu par les enquêteurs et précise qu’il s’apprête à porter plainte contre le voyagiste qui a organisé cette excursion. Extrait:

Nous allons être entendus pour la première fois dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte là-bas à propos des circonstances du drame. Dans ce cadre-là et par l’intermédiaire de mon avocat sur place, nous allons porter plainte contre le voyagiste, basé à Pretoria, qui, pour le compte de la FFR, organise les excursions sur place. Lui aussi a une part de responsabilité dans la disparition de mon fils.

Frédéric Plachési connaissait les lieux. Il aurait dû intervenir et s’opposer à la mise à l’eau. Il a une obligation de sécurité en tant que prestataire. Quand je l’ai vu, il s’est contredit plusieurs fois. Il m’a d’abord dit qu’il n’était pas sur la plage et qu’il était allé méditer sur un caillou au niveau du parking, lequel se situe en contre-haut à un kilomètre de la plage. Là encore, il a fini par m’avouer qu’il était descendu sur la plage et qu’il avait même pris des photos des jeunes que j’ai conservées. Il a donc cautionné. D’ailleurs sur ces photos, on voit bien que la séance de récupération n’est absolument pas encadrée. C’est l’anarchie.

4 Commentaires

  1. Trollo 9 juillet 2025 at 08h- Répondre

    La souffrance d’un père qui perdu son fils lui fait chercher des responsables partout.

    J'aime 5
    J'aime pas 8
    • Danslaverte 9 juillet 2025 at 09h- Répondre

      Sauf que si c’est le cas il n’a pas tort. Encore faut-il que cette agence ait été informée de la baignade en ce lieu, si c’est le cas et vu que connaissant l’endroit (car agence du coin) il y a quand même une forme de nécessité d’informer du danger imminent non ?

      J'aime 7
      J'aime pas 3
      • Trollo 9 juillet 2025 at 14h- Répondre

        Depuis quand un voyagiste est responsable des actions des personnes qui sont en voyage ? Si on t’emmène en excursion en haut d’une falaise et que tu tombes, ce n’est pas le voyagiste qui est responsable. Que celui-ci se sente coupable du fait qu’il a amené les jeunes là et qu’il tienne un discours contradictoire, c’est une chose, mais pour moi il ne sera pas juridiquement coupable.
        Par contre, les responsabilités et culpabilités, elles sont purement sur les gens qui encadraient directement les jeunes pendant ce déplacement, point barre.

  2. ber0683 9 juillet 2025 at 09h- Répondre

    Mettez vous ne serait ce qu’une seconde à sa place……des responsables il y en a…..mais ils ne veulent pas assumer leurs fautes………….tristes sires…

    J'aime 10
    J'aime pas 1