
James O’Connor: « J’étais épié, dès qu’il y avait quelque chose ça sortait dans la presse »
James O’Connor: « J’étais épié, dès qu’il y avait quelque chose ça sortait dans la presse »
Le dimanche 18 décembre 2016 à 11:51 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
Interrogé dans les colonnes de L’équipe, le polyvalent trois-quarts du Rugby Club Toulonnais, James O’Connor s’est confié sur le début de sa carrière qu’il a disputé en Australie.
International dès l’âge de 18 ans, James O’Connor a connu des débuts très prometteurs avant de connaître un coup d’arrêt. S’il avoue avoir vécu des choses incroyables sur le plan sportif, il regrettait d’être épié dans les journaux dès qu’il sortait boire un verre, en Australie. Extrait:
« Quand j’ai débuté, j’étais très excité, enthousiaste. J’aurais pu jouer pendant des heures et des heures, comme dans le jardin de mes parents, avec mes deux frères… Jusqu’à ce que je gagne. Jeune professionnel et international, j’étais tout le temps à fond au rugby, sans recul. Quand je regarde en arrière, je me dis que j’aurais pu partager ça avec quelqu’un, discuter pour me détendre. Mais quand vous êtes très jeune, vous n’avez besoin de rien ni de personne. Vous y allez à fond, vous grimpez des montagnes… J’ai vécu des choses incroyables à un très jeune âge. C’était super. Je ne vivais que pour le rugby, chaque minute. J’ai eu de la chance, si vous voulez, mais j’ai aussi bossé dur pour ça. Pour la partie rugbyman, c’était très bien ; pour la vie de tous les jours, c’était plus compliqué. J’avais plein d’opportunités et toute la pression me tombait dessus : je ne pouvais pas boire un coup ou voir des copains, discuter avec des filles de mon âge. J’étais épié. Dès qu’il y avait quelque chose, boum ! ça sortait dans la presse. Heureusement, aujourd’hui, les journaux ne me consacrent plus des pages entières à parler de l’extra-rugby. »
Publicité
0 Commentaire