Interrogé sur le site rugbyrama, le « spécialiste » Jean-Baptiste Lafond a donné son avis concernant les chefs d’entreprises qui reprennent des clubs de rugby.

Il prend notamment l’exemple de Mourad Boudjellal qui a mis un certain temps à s’adapter au monde du rugby, ou encore celui de Jacky Lorenzetti qui dépense des millions, mais qui n’a toujours pas gagné de titre. Extrait: 

« Ce n’est pas parce qu’on dirige 500, 600 ou 800 personnes qu’on connaît le rugby. La preuve: Mourad Boudjellal qui était un petit capitaine avec une entreprise sympathique de bande dessinée, il a mis un certain temps à s’adapter au monde du rugby. Alors oui, il y a des caractéristiques communes entre mener une entreprise et diriger un club de rugby, mais juste une partie. Jacky Lorenzetti qui a dépensé et qui continue de dépenser des millions d’euros, ça fait six ou sept ans et son meilleur classement a été demi-finaliste. Je pense qu’il s’est adapté, il a pris deux bons entraîneurs, il a pris aussi Ali Williams qui a joué avec les Blacks pendant un paquet de temps. Il va superviser ou s’occuper de la communication de Dan Carter. Ces gens-là ont besoin de s’entourer et de s’adapter. Mais malheureusement, il y en a qui ne s’adaptent pas et qui continuent dans leur truc, ça leur coûte beaucoup d’argent et ils ne ramènent aucun titre. Il y a beaucoup de Fédération de sports en France dont les présidents n’ont pas fait de sport. C’est comme ça. Il faut savoir patienter. Et je pense qu’une fois que les sportifs ont arrêté de jouer, n’ont pas la patience et la volonté de s’accrocher au pouvoir. »