« Je ne lâcherai jamais » : le cri du cœur de Gabin Villière !
« Je ne lâcherai jamais » : le cri du cœur de Gabin Villière !
Le lundi 7 juillet 2025 à 8:57 par David Demri
7 Commentaires
Publicité
Auteur d’un match plein face à la Nouvelle-Zélande, avec un essai, deux grattages et une présence défensive remarquable, le trois-quarts toulonnais incarne l’état d’esprit d’un XV de France rajeuni mais audacieux.
Malgré la défaite (31-27), il croit plus que jamais aux chances des Bleus dans cette tournée estivale.
Il se confie à Midi Olympique, sur son retour en Bleu, son expérience, la concurrence…
Revenu d’un pépin physique en début de semaine, il raconte un moment frustrant mais bien géré. Extrait :
« C’était juste un blocage au niveau du dos, sur un exercice de musculation. J’avais envie de m’entraîner mais on m’a dit de ne pas le faire pour assurer le coup et être sûr que ça n’empire pas. On n’a pas pris de risque et ça a marché. »
Après une fin de saison frustrante avec Toulon, cette tournée représente une vraie bouffée d’oxygène. Extrait :
« Oui. Tant que j’aurai l’opportunité de venir en équipe de France, je ne lâcherai pas. Jamais. Et c’est pareil en club. Ce n’est pas mon genre. Je sais qu’il y a des moments durs. Une seule équipe gagne ou va au bout. Mais il faut continuer à tirer profit de toute expérience, à apprendre à chaque fois. Cette tournée permet à tout le monde d’exploiter son potentiel et d’évoluer dans son rugby. Je suis content d’être là. »
Comme en 2021, il voit cette tournée comme une occasion de s’imposer à nouveau. Extrait :
« Bien sûr. Je suis aussi passé par le 7 et cela avait été un gros tremplin. Comme je le disais, à chaque fois, on apprend, on se confronte aux meilleurs. Je vous assure que je ne vais pas lâcher. Je sais qu’il y a des joueurs exceptionnels à mon poste, je n’ai aucun souci avec ça. Je n’ai pas le même profil, je sais que je ne vais pas à 38 km/h. Mais je serai toujours là, je ne lâcherai pas. Je me bats avec mes armes. »
Un rôle de guide qu’il assume désormais, avec l’expérience. Extrait :
« Ça fait bizarre. Je suis peut-être un peu moins stressé. Cette expérience me fait relativiser. Les All Blacks, je les ai battus trois fois. Donc je n’ai pas cette appréhension, je ne me dis pas : « Ils sont imbattables ou injouables. » Cela permet de m’apaiser et peut-être d’apaiser un peu les mecs autour de moi, de montrer que ça va bien se passer. C’est comme le Haka… »
7 Commentaires
Ce n’est pas l’ailier le plus rapide, certes, mais, moi, je travaillerais avec un spécialiste du sprint…
Il me semble qu’il y a de la place pour travailler sur la position de son bassin, trop droit à mon goût..
S’il pouvait basculer légèrement vers l’avant (voir la position du bassin de Thomas…) il devrait, à chaque foulée, gagner quelques centimètres…
(A une autre époque le RCT avait une cellule athlétisme, Je me souvient avoir travaillé cet aspect avec succès, cela m’a bien servi…)
Merci pour lui, mais ne pensez-vous pas qu’il ne se soit souvent posé la question de savoir comment gagner quelques 10ème? Il joue donc avec d’autres atouts et si vous avez vu le match de samedi, il fut un poison constant dans les rucks, en défense en fermant les extérieurs, en dézonant et se proposant dans la ligne… et même si il a quelques déchets inhérents à son niveau d’engagement, il doit être vraiment pénible pour l’adversaire.
C’est un simple constat technique personnel !
Je ne débat pas de ses qualités ou défauts rubistiques….
Son problème ce n’est pas uniquement la vitesse, mais son positionnement sur le terrain.
Comme il a la hargne, il se sort de situation compliquée et s’il restait sur son aile son rendement n’en serait que meilleur.
C’est lui qui parlait de sa vitesse….
souviens, pas relu…
Aussi à surveiller son aile et des ailiers adverses qu’ il a tendance à oublier en se jetant sur un joueur qui est déjà pris par un coéquipier . son jeu aussi au pied. Après lui, il ne se défile pas aux combats et aux contacts