Jean-Baptiste Dubié : « Je ne me sentais pas à ma place en équipe de France ! »
Jean-Baptiste Dubié : « Je ne me sentais pas à ma place en équipe de France ! »
Le mardi 7 décembre 2021 à 23:00 par David Demri
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Le trois-quarts centre de l’Union Bordeaux-Bègles, Jean-Baptiste Dubié s’est confié via Poulain Raffûte sur Rugbyrama.
Ce-dernier a notamment évoqué le moment où il a été appelé au sein du groupe France, en 2017, puis avec les Barbarians Français.
Ce-dernier l’affirme : il ne se sentait vraiment pas du tout à sa place en équipe de France.
Il n’était pas à l’aise et il avoue d’ailleurs avoir effectué un stage vraiment mauvais. C’est bien pour cela qu’il n’avait pas été conservé à l’époque. Extrait:
« L’histoire, c’est qu’à la même année, je suis appelé à un rassemblement de l’équipe de France. Je suis appelé alors que je n’ai jamais été estampillé équipe de France de ma vie. Mais je n’étais pas moi. Je ne me sentais pas trop à ma place. J’ai envoyé la photo de la dotation à mes copains, j’ai pris une photo de moi avec le coq sur le cœur et c’était particulier. J’ai fait un stage pourri, j’étais nul, je n’étais pas à l’aise et je n’ai pas été rappelé pour la Tournée. J’ai finalement eu la chance incroyable d’être appelé par les Barbarians. On avait Frédéric Michalak en tant que capitaine, il y avait aussi Clément Poitrenaud, mes deux idoles de l’époque ! J’ai vécu quinze jours fabuleux, fantabuleux même !
Arriver en équipe de France, c’était le graal pour moi. Cela aurait vraiment été le graal que de chanter la Marseillaise, notamment pour ma famille. Quand j’ai été appelé, j’étais sur le cul ! J’y étais avec Nans Ducuing en plus. Mais je ne m’étais pas préparé à tout cela. Maintenant, avec le peu de recul et de maturité que j’ai pris, peut-être que je ne me sentais vraiment pas à ma place. Je n’ai pas de regret. Je ne regrette pas car j’ai vécu des choses incroyables avec mes idoles, avec les Barbarians.
Ce qui est sûr, c’est que j’étais en tribune quand les Bleus prenaient des branlées contre les Blacks, avec une bière dans la main gauche et une autre dans la main droite. Et je me disais que j’étais bien mieux en tribune (rire). »
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