Jean-Noël Spitzer : « On peut toujours débattre sur la couleur du carton, mais… »
Jean-Noël Spitzer : « On peut toujours débattre sur la couleur du carton, mais… »
Le mercredi 10 septembre 2025 à 20:42 par David Demri
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Le manager du RC Vannes, Jean-Noël Spitzer s’est longuement confié via Midi Olympique.
A l’approche du match contre Mont-de-Marsan comptant pour la troisième journée du Top 14, ce-dernier a souhaité rappeler la difficulté de ce championnat de Pro D2.
Selon lui, le niveau de la Pro D2 est supérieur au niveau de l’URC. Extrait:
« C’est un championnat incroyable. J’ai lu un article qui l’envisageait comme peut-être le troisième meilleur championnat au monde en termes de qualité. Il y a sept championnats professionnels dans le monde, et la Pro D2 n’est pas le septième. C’est supérieur au championnat qu’il peut y avoir au Japon, je pense même que le haut du tableau est supérieur à l’URC. On l’a bien vu l’année dernière.
Aujourd’hui, l’antichambre du Top 14 est un championnat extrêmement crédible, qui n’a rien d’un championnat de deuxième niveau. Mais il a cette particularité d’être fait de « surprises », ce qu’on ne retrouve pas forcément dans l’élite. Tu es incapable de prédire qui va gagner, ni même de donner deux favoris avec certitude. C’est impossible de prédire qui va être relégué. Alors que selon moi, en Top 14, c’est plus facile. »
En deux matches, le RC Vannes a écopé de deux cartons rouges.
Interrogé sur le sujet, Jean-Noël Spitzer explique que la couleur du carton est toujours à débattre. Extrait:
« Il a fallu s’adapter. Il faut qu’on arrive à se maîtriser. On peut toujours débattre sur la couleur du carton, mais ça reste une faute. Une faute par manque de maîtrise, manque de précision dans nos actions de contact. Il faut qu’on soit meilleur parce que ça pénalise le joueur et l’équipe. Ça génère de la frustration aussi, puisqu’on ne peut pas mettre notre jeu en place avec un trois-quarts en moins.
Une usure physique se crée chez les trois-quarts restants, et tu n’arrives plus à contre-attaquer ou à couvrir le terrain comme il faut. Malgré tout, les deux matchs sont des bonnes performances. On s’est sentie au point physiquement, capable de porter le ballon et, paradoxalement, discipliné. On a aussi manqué énormément de précision, de maîtrise. L’équipe prend dix pénalités dans les 22 mètres adverses, dont cinq sur des situations où on peut aller marquer, c’est un gros point noir à corriger. »
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J’aime bien Spitzer, mais il a fumé la moquette ! La ProD2 supérieure au haut du tableau de l’URC ? Quand on voit comment Castres a galéré à se qualifier c.ontre Trévise, et qu’on y recrute nous-mêmes des joueurs, on peut en douter… Même pour le Japon j’en doute. Dans le lot, il y a quelques All Blacks qui sont encore au top le temps d’une pige plus ceux qui viennent y terminer leur carrière.