Jefferson Poirot l’avoue : s’il avait été capitaine du XV de France, il n’aurait pas arrêté
Jefferson Poirot l’avoue : s’il avait été capitaine du XV de France, il n’aurait pas arrêté
Le mardi 9 juin 2020 à 9:59 par David Demri
8 Commentaires
Publicité
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le pilier gauche du XV de France, Jefferson Poirot a avoué que sortir du groupe pour le match contre le Pays-de-Galles lors du dernier Tournoi des Six-Nations a été un moment difficile.
Il précise cependant que cela lui a permis de valider encore plus facilement sa décision de stopper sa carrière internationale. Extrait:
« C’est dur, mais l’effet a été contraire. Cela m’a soulagé. La décision a été encore plus facile à valider. C’est pour cette raison que je prends la bonne décision. Ça ne me ressemble pas de réagir comme ça. Chaque fois que je me pose la question, c’est toujours la même réponse. Sois entier et assume ton choix. Je serai peut-être critiqué, mais au moins je ne mentirai à personne. Quand je suis rentré à Bordeaux alors que les Bleus décollaient pour le pays de Galles, ma femme m’a dit : « Je ne t’ai jamais senti aussi soulagé, apaisé depuis que tu es en équipe de France. » Ça veut dire beaucoup de choses. »
Que se serait-il passé si le sélectionneur Fabien Galthié l’avait désigné capitaine du XV de France ? Jefferson Poirot l’avoue : il n’aurait pas mis un terme à sa carrière internationale. Extrait:
« J’aurais été dans une trappe ! (il sourit) Je n’aurais pas pu arrêter. Le capitanat est une lourde responsabilité. Dans l’état où j’étais, je pense que ça aurait été horrible d’assumer cette fonction. J’aurais été tiraillé entre mes pensées d’avant Tournoi et la volonté et la fierté de guider cette équipe. J’aurais été porté par la fonction. Pour l’avoir été pendant la Coupe du monde face au Tonga, c’est génial. Mais la pression est immense. Je parlais d’usure : si, dès la première année, tu es déjà un peu cramé mentalement, je ne sais pas dans quel état tu termines quatre ans plus tard. Il faut être frais, ce qui est le cas de Charles. Ne pas être nommé capitaine m’a laissé une certaine liberté. Au final, c’est même un soulagement. C’est à la fois fort et triste de dire ça. Mais c’est la vérité. »
Publicité
8 Commentaires
Mouais, pas convaincu. Après, si pour son équilibre c’est mieux…
Pétanque, ce mec est d’une franchise remarquable…. Respect.
Pour résumer, il a raison de ne pas vouloir finir comme un légume !
faut remercier galthié d’avoir fait le bon choix en nommant OLLIVON , POIROT vient de nous avouer qu’il n’était pas fait pour etre capitaine de l’EDF et que meme sa femme le savait …
depuis que GALTHIE est selectionneur c’est presque un sans faute sur la gestion des joueurs de l’EDF, il a peut etre la fibre patriotique et ça le sublime !!!!
une pensée à GUIRADO qui a supporté tout ce que POIROT refuse pendant plusieurs années et qui ne s’est jamais plein
Ou vide ?
t’as raison …je suis traumatisé par la bibine est ça ma fait perdre la tete
merci pour ta remarque ami !
plein de vide
Je l’ai écrit avant dans un autre poste, le fait de ne plus être capitaine et même de devenir remplaçant l’a traumatisé.
Je trouve ce joueur d’une grande lucidité, il n’est pas toujours évident dans sa propre vie de savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus surtout que dans son milieu il y a l’appât du gain en plus qui rend les choix plus difficiles à faire encore.
Il est très fort sur le terrain et il est déjà d’une grande maturité pour son jeune âge.
Il fera certainement un très bon parcours de vie ce gars là ;je lui souhaite en tous cas !