Samedi, Montpellier s’est imposé à domicile contre Perpignan à l’occasion d’un match très important pour le maintien.

Grâce à cette victoire, le MHR peut regarder vers le haut pour cette fin de saison.

Interrogé via L’équipe, le manager de Montpellier, Joan Caudullo a avoué être soulagé. Extrait:

Oui, je suis soulagé car on s’éloigne de cette treizième place, mais je ne suis pas content du match. On a du mal à marquer quand on domine, cette deuxième période est un révélateur là-dessus. On a des bonnes phases mais qui sont conclues sans point. On est resté jusqu’au bout sous la menace de Perpignan.

J’ai la sensation qu’on n’est pas à 100 % sur ce qu’on peut donner en termes de jeu. Ça manque de maîtrise alors qu’on avait pris le match par le bon bout. On a encore des choses à travailler. On est fin avril-début mai et j’aimerais avoir plus de certitudes.

Il ne le cache pas : cette victoire permet clairement à son équipe de s’éloigner de la zone rouge. Extrait:

On a onze points d’avance sur la 13e place. Il reste quatre matches donc, à part sur le plan mathématique, j’espère que ça va suffire. On s’éloigne de la zone rouge et on respire un peu plus. Car la semaine a été stressante. On a eu des mots durs envers les joueurs après la défaite à Lyon (32-23, le 19 avril), on leur a dit qu’ils étaient faibles. Ils m’ont demandé après ce match s’ils étaient forts. Je leur ai dit non, mais on n’est pas faible non plus.

Il se projette ensuite sur le prochain match, contre l’UBB. Extrait:

Pour être fort, justement, il va falloir se frotter et jouer un bras de fer contre l’UBB (le dimanche 11 mai). On a deux semaines pour le préparer et je pense que si on arrive à gagner ce bras de fer, alors oui on sera fort et on pourra regarder en haut. Je suis un peu négatif, je suis désolé, mais je pense qu’il faut qu’on s’améliore si on veut viser autre chose que le maintien à l’avenir.

Il confirme également ne pas vouloir parler du top 6 pour le moment. Extrait:

Non, je ne veux pas en parler aujourd’hui (samedi). Il faut se souvenir d’où on vient. J’étais très énervé après le match à Lyon la semaine dernière. Pour grandir, il faut qu’on fasse des gros matches contre des équipes des six premières places. On a perdu chez nous contre Toulouse (11-20, le 21 septembre) et Toulon (30-38, le 15 février), c’est Bordeaux qui vient dans deux semaines. On va voir ce qu’on est capable de faire. Si on bat Bordeaux, je vous parlerai des six premières places sans problème. Mais pas aujourd’hui (sourire), car c’est prématuré.