Joan Caudullo recadre les choses : « Il y a deux ans, nous étions 13e, à deux doigts de descendre »

Joan Caudullo recadre les choses : « Il y a deux ans, nous étions 13e, à deux doigts de descendre »

Le lundi 29 décembre 2025 à 23:18 par David Demri

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Battus 35-33, les Cistes ont fait douter la Section jusqu’au bout. La reconstruction suit son cours et le Top 6 reste à portée.

Montpellier repart de Pau avec un point de bonus défensif et des signaux positifs. Longtemps dans le match au Hameau, le MHR a résisté au dauphin du Stade Toulousain avant de céder d’un souffle (35-33). À l’heure du bilan de la phase aller, Joan Caudullo voit davantage de croissance que de regrets. Neuvième, à seulement un point du quatrième (le Stade Français), Montpellier reste collé au wagon des ambitieux.

« Notre phase aller est plutôt positive, mais il manque encore des points. Je pense à ce match contre Clermont… et au nul à Montauban… Ces deux rencontres font tache. Sans ça, on serait mieux au classement » expose le manager via Midi Olympique.

L’objectif est clair : intégrer le Top 6, et la réception de Bayonne (6e) dimanche prochain pourrait en être la porte d’entrée.

Caudullo invite néanmoins à se souvenir du chemin parcouru.

« Il y a deux ans, nous étions 13e, à deux doigts de descendre. Il faut construire des projets viables, et Pau en est un bel exemple. Cette équipe est complète… malgré les absents. »

Sébastien Piqueronies ne dit pas autre chose : 

« Ce Montpellier, avec ce jeu d’hiver, reste une drôle d’équipe. »

Une attaque performante, une défense trop poreuse

Dans l’engagement, les avants montpelliérains ont répondu présents. Mais derrière, les failles ont coûté cher. « Le jeu exceptionnel des trois-quarts de la Section nous a mis trop de fois en difficulté » regrette Caudullo.

Huit franchissements encaissés, des breaks en pagaille signés Boirie (7 défenseurs battus), Arfeuil et Mondinat (4 chacun) : trop pour espérer mieux.

« Nos sorties de camp nous ont mis dans le dur. À chaque fois qu’on revenait, je sentais que c’était le bon moment, mais on a encore une problématique de suffisance » souffle le technicien.

La phase retour dira si Montpellier a réellement basculé sur la voie du haut de tableau.

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