Le deuxième ligne Toulonnais, Jocelino Suta est revenu sur son rôle de capitaine au sein du RCT.

Le Varois explique ne pas gueuler dans les vestiaires, il n’en a pas besoin. Extrait:

« Je ne suis pas là pour donner des leçons, mais pour souder l’équipe. Capitaine avec autant de stars et de leaders, j’en profite. Je ne gueule pas. Ce sont des grands garçons. Avant le match, je leur dis que chacun doit faire son travail et qu’avec la qualité qu’il y a, ça devrait le faire. »

Contre les Wasps, Jocelino Suta avoue avoir légèrement paniqué lorsque la formation Varoise a encaissé l’essai des Anglais. Mais il a su trouver les bons mots. Extrait:

« Juan Martin Fernandez Lobbe n’était pas là dimanche, et quand on prend cet essai à la 71ème, quel coup de massue ! Le gars fait un exploit, mais on rate quatre ou cinq plaquages. En revenant vers l’embut, j’ai pensé: merde, ce n’est pas possible, mais qu’est ce que je vais faire ? Qu’est ce que je vais leur dire, moi ? C’était pourtant simple: j’ai dit à Fred qu’il fallait récupérer le ballon, qu’on en avait la capacité, et marquer derrière. On leur avait mis de longues séquences de jeu, je savais qu’on pouvait le faire encore. Il ne faut pas s’entraîner pour s’entraîner. Il y a la journée du vendredi qui est importante. Après l’entraînement du capitaine, à Toulon, j’ai prononcé un petit discours, simplement pour rappeler l’importance du match. Puis on a pris l’avion. C’est un bon moment pour se retrouver. »

A la fin de la rencontre, il a pu laisser exploser sa joie. Extrait:

« Après le coup de sifflet final, c’était énorme. Une libération. Comme si on était champions d’Europe ! Alors que c’était juste un match de poules. On l’a senti aussi au discours de notre président dans le vestiaire. On s’est dit qu’on revenait de loin. Il nous reste une mission, nous qualifier. »

Enfin, Jocelino Suta explique avoir un petit rituel avant chaque rencontre. Juste avant de quitter les vestiaires pour débuter une rencontre, le deuxième ligne Toulonnais lance un petit crie. Extrait:

«  »1, 2, 3 : frères ! » Quand je joue, que je sois capitaine ou pas, je crie ça, car je vois mes coéquipiers comme ça. »