Interrogé par le Midi Olympique Magazine, le futur Toulonnais et polyvalent international Argentin Juan Martin Hernandez a évoqué sa décision de rejoindre le Rugby Club Toulonnais en janvier afin de remplacer James O’Connor.

Il avoue qu’être appelé par Toulon est toujours un honneur et qu’il ne pouvait pas refuser. Il précise d’ailleurs avoir signé pour six mois, de janvier à juin.

En fin d’interview, Juan Martin Hernandez évoque le test-match à venir entre la France et l’Argentine, ainsi que la décision des dirigeants français d’intégrer des étrangers dans le XV de France. Extrait:

A quel poste allez-vous jouer à Toulon ?
Je ne préfère rien dire. Si j’annonce un poste, ce sera forcément l’autre ! Je jouerai où Bernard Laporte me le demandera.

Pourquoi avez-vous choisi Toulon ?
Quand le RCT m’a proposé de remplacer James O’Connor, je n’ai pas hésité longtemps. Juan Fernandez Lobbe est un de mes meilleurs amis. Il m’a toujours dit que l’expérience toulonnaise était ce qu’il avait connu de plus fort dans sa carrière. Il m’a mis l’eau à la bouche, ça me trottait dans la tête depuis déjà longtemps. Toulon est la meilleure équipe d’Europe. Elle remplit tous les stades dans lesquels elle se déplace. Comment dire non au RCT ?

Quand arriverez-vous sur la Rade ?
En janvier. J’ai signé un contrat de six mois. Après, on verra. J’ai 32 ans et me donne encore deux ans de rugby professionnel, en Argentine ou ailleurs.

Qu’allez-vous faire en attendant de rejoindre le Var ?
A mon retour de tournée d’automne, je vais profiter des installations de la UAR pour rester en bonne forme physique. Puis je m’occuperai de mes deux fils. Le dernier est né en plein Four-Nations, alors que nous jouions en Australie. Il est encore très petit et réclame beaucoup d’attention.

A quoi vous attendez-vous face aux Français ?
A affronter une équipe surmotivée et revancharde. Ce sera incontestablement le match le plus dur de notre tournée d’automne.

L’ouverture du XV de France à des joueurs étrangers vous-a-t-elle choqué ?
Choqué, le mot est fort. Je trouve juste dommage de se priver du talent des jeunes joueurs français. Mais j’imagine que Philippe Saint-André n’est pas seul décisionnaire dans l’histoire. Cette volonté est avant tout fédérale.