Le quart de finale approche, ce sont des moments appréciables pour un sportif de haut niveau…
Julien Candelon : Complètement. On arrive sur les phases finales avec l’odeur de l’herbe coupée, la chaleur et le beau temps. C’est plus excitant qu’un match au nord de l’Angleterre en plein mois de décembre (rires).

Finalement, ce rendez-vous à Barcelone contre Toulon arrive au bon moment…
Julien Candelon : Oui complètement. Franchement, on ne doit pas s’attarder après les matches. On est lancé dans un marathon et on n’a pas le temps de cogiter.

Avec une situation compromise en Top 14, Perpignan ne mise-t-il pas tout sur la H Cup ?
Julien Candelon : Tant que rien n’est entériné sur le plan mathématique, l’espoir est là. En Top 14, j’y crois encore et on ne va pas rendre les armes. On va se battre. Concernant la H Cup, c’est certain qu’on sera à 200%.

Vous recevez Toulon à Barcelone. Que vous évoque cette ville ?
Julien Candelon : C’est un évènement unique. Un double événement même. On reçoit pour la première fois en quart de finale. Jouer à Barcelone, c’est grandiose. Une ville de sport, en pleine effervescence, reste à savoir si on sera à la hauteur….

Un stade plein, un match couperet, la pression est-elle décuplée sur ce genre de rendez-vous ?
Julien Candelon : Jouer un quart de finale est déjà très fort au niveau de la pression. C’est même suffisant (rires). A nous de ne pas s’en rajouter. La boule au ventre grossit petit à petit. Le jour du match, ce sera différent.

Avez-vous ressenti une certaine ferveur à Perpignan en début de semaine ?
Julien Candelon : Déjà, je n’ai pas pour habitude de parader (rires), alors je ne ressens pas cette ferveur. En tout cas ce n’est pas différent de ce qu’il se passe habituellement. Le département vit pour l’USAP et va monter en pression jusqu’au jour du match.

«Boudjellal ne dit que des bonnes chose sur nous»

Vous affrontez Toulon samedi à Montjuic. Quel regard portez-vous sur le RCT ?
Julien Candelon : C’est très costaud. Ils sont arrivés au plus haut niveau en très peu de temps. Il n’y a quasiment que des internationaux. Pour nous, c’est vraiment un gros morceau. A nous d’être solide. Ce sera un énorme défi physique avec beaucoup d’agressivité. Je m’attends à un match de haut niveau.

Perpignan est favori malgré tout…
Julien Candelon : Pas plus que ça (rires). Ce n’est pas parce qu’on habite à deux heures du stade et eux à huit que cela doit influer dans l’avant-match.

Vous aurez quand même 45 000 supporters derrière vous…
Julien Candelon : Bien sûr. Mais ce sont des paramètres extérieurs. Toulon peut aussi faire taire nos supporters. Ils en ont 10 000 qui vont débarquer et sont tout aussi passionnés que les Catalans.

Pourtant, Mourad Boudjellal vous donne largement gagnant sur ce match…
Julien Candelon : C’est de bonne guerre. Chacun se renvoie la balle. Maintenant, ce genre de déclarations fait partie intégrante des jours précédents la rencontre. Pour l’instant, je ne l’ai entendu dire que des bonnes choses sur nous (rires). Pour moi, c’est du 50/50, je rééquilibre le pronostic.

N’est-ce pas la saison ou jamais pour l’USAP de s’imposer en H Cup ?
Julien Candelon : C’est possible. Mais c’est aussi le cas pour toutes les formations présentes en quarts de finale. On ne peut pas être plus proche d’un titre. Evidemment, quand on s’engage dans les phases finales on pense aller le plus loin possible. Restons mesuré.