L’entraineur des arrières du Rugby Club Toulonnais, Julien Dupuy s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer la forme du groupe Varois à l’approche du match contre le Stade-Français Paris programmé ce dimanche soir à Jean-Bouin.

Il indique dans un premier temps avoir conservé les mêmes prérogatives depuis l’arrivée de Franck Azéma. Extrait:

« J’ai conservé le même rôle. Patrice Collazo et Franck Azéma sont deux managers avec du caractère et même si leur fonctionnement et leur personnalité diffèrent un peu, nous avons gardé les mêmes thèmes, et moi les mêmes prérogatives. Suis-je davantage responsabilisé ? Pas forcément car Patrice nous faisait déjà confiance.

On échange énormément sur le jeu des trois-quarts, mais c’était déjà le cas avec Patrice. Comme quoi : peu importe le poste que tu occupais dans ta carrière, tu dois avoir un regard global quand tu changes de costume. Et croyez-moi : Franck s’occupe énormément des zones de contact, du combat et passe beaucoup de temps avec les avants. »

Julien Dupuy explique ensuite ce que Franck Azéma apporte au groupe Toulonnais. Extrait:

« Il essaye d’amener sa pierre à l’édifice. Mais il a surtout envie que nous soyons forts sur les bases de ce jeu. Si on veut remonter au classement et espérer quelque chose, il faut que l’on soit bon défensivement, qu’on occupe bien, qu’on mette la pression à l’adversaire, qu’on alterne entre les moments où on met la pression au pied et ceux o on contre-attaque. On amènera de petites choses dans un second temps. »

Il confirme que le groupe Toulonnais travaille bien aux entrainements. Cependant, il regrette que le RCT ne puisse pas confirmer ces bons entrainements en compétition étant donné que de nombreux matches ont été reportés ces dernières semaines. Extrait:

« Le problème, c’est qu’on travaille en effet de nouvelles choses à l’entraînement, et on a l’impression que ça prend, mais on n’a pas l’occasion de voir si elles fonctionnent le week-end. Puis tout n’est pas parfait : comme depuis mon arrivée, on a encore pas mal de mecs absents, notamment au centre. On ne peut pas enchaîner avec les mêmes joueurs, et on ne peut pas enchaîner les matchs, c’est donc difficile d’avoir de la continuité pour voir ce qui fonctionne ou non, et surtout ce qu’on pourrait améliorer.

À l’entraînement tout le monde s’entraîne fort, les garçons ont envie et on le ressent, c’est chouette. Malheureusement on n’a pas le match pour s’évaluer. On a l’impression que ça fonctionne, que des choses commencent à arriver, mais on ne peut pas les valider. On a par exemple fait des choses intéressantes à Worcester, que ce soit sur l’aspect défensif, sur l’occupation, sur la façon de mettre la pression. Mais en attaque, même si on a marqué de beaux essais, on aurait aimé voir un peu plus. Et ainsi monter d’un cran le match suivant, sauf qu’on a pris une nouvelle annulation… Ce n’est pas un coup de massue, mais on n’a pas cette continuité qui doit nous permettre d’avoir, enfin, ce petit déclic… »