Kalvin Gourgues surveille sa santé : « J’avais les orteils qui commençaient encore à devenir insensibles et à avoir le pied blanc »

Kalvin Gourgues surveille sa santé : « J’avais les orteils qui commençaient encore à devenir insensibles et à avoir le pied blanc »

Le jeudi 4 décembre 2025 à 19:21 par David Demri

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Le jeune trois-quarts centre du Stade-Toulousain, Kalvin Gourgues s’est confié via Rugby Pass.

Ce-dernier est notamment revenu sur sa première sélection avec le XV de France, contre l’Australie. Extrait:

C’est un rêve de gosse. C’est sûr que je suis très content d’avoir pu accomplir ça, mais ce n’est pas une finalité. Il faut essayer de continuer comme ça, de faire des bonnes prestations le week-end, de gagner des matchs pour pouvoir y retourner. Ça engendre beaucoup d’expérience, on s’entraîne avec les meilleurs joueurs français, donc c’est sûr que le niveau est très élevé. Il faut se mettre au niveau. C’était enrichissant, cette période à Marcoussis. J’en tire des bonnes leçons. Maintenant, j’ai les axes de travail sur lesquels travailler grâce à ça.

Il ne le cache pas : tout va très vite pour lui. Extrait:

C’est un peu dur de réaliser. Ça passe tellement vite. J’ai l’impression que ça fait des années que j’y suis alors que non, c’est tout récent. Je suis très content. Maintenant, je suis comme ça, j’essaie de ne pas penser à ce qui s’est passé, juste de voir vers l’avant et de me préparer aux matchs, aux entraînements qui arrivent et de me donner à fond à chaque fois pour essayer de devenir le meilleur à tous les niveaux.

Je sais qu’ils voulaient mettre l’accent sur le fait d’y aller progressivement et de ne pas griller les étapes. J’ai quand même vécu une saison blanche, à part vers la fin de saison où j’ai pu rejouer un peu en Espoirs et avec les U20. Mais mine de rien, c’est dur d’enchaîner à ce niveau-là et d’être à chaque fois à 100% les week-ends. Ils ont su me mettre au repos quand il le fallait, faire tourner quand il fallait. Ils m’utilisent quand ils le veulent et je pense qu’ils le gèrent très bien.

Il explique être conscient d’être un privilégier de pouvoir vivre de tels moments. Extrait:

À chaque match, je suis super heureux d’enfiler le maillot, d’aller sur le terrain, de jouer tout simplement au rugby, de me sentir à 100% et de pouvoir courir sans avoir de douleur. Je prends un maximum de plaisir dans tout ce que je fais. (…) Mais il faut être vraiment vigilant parce que (mon problème) ce n’est pas comme une fracture ou une entorse. Tu ne ressens pas la douleur, mais tu sais que si tu vas trop loin, tu peux fragiliser ce qui se passe à l’intérieur. Et tu n’as pas vraiment le contrôle sur ça. C’est pour ça que c’était très frustrant, mais maintenant, je profite de chaque chose à 100%, à 110%, et c’est valable pour ce qui se passe sur le terrain, et aussi en dehors du terrain.

Pour conclure, il précise ne pas avoir peur d’une éventuelle rechute. Extrait:

Je n’ai jamais eu de crainte, les rechutes quand elles sont arrivées, elles sont arrivées. Il fallait juste faire avec et essayer de trouver une solution. Maintenant, on est vigilant, je fais attention à ce que je peux ressentir sur le terrain. Là, il y a le froid qui arrive, et je sais que l’an dernier, avec le froid, j’avais les orteils qui commençaient encore à devenir insensibles et à avoir le pied blanc. Il faut faire très attention à ces sensations. Mais je suis suivi, je fais un angioscanner tous les mois.

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