Le LOU a lourdement chuté ce samedi sur sa pelouse face au Stade rochelais (19-36), concédant ainsi sa première défaite de la saison en ouverture de la 8e journée de Top 14.

Face à des Maritimes conquérants et retrouvés, les Lyonnais n’ont jamais semblé en mesure de rivaliser. Une prestation indigne selon leur manager Karim Ghezal, apparu particulièrement remonté au micro de Canal+.

Lyon avait fait de cette rencontre un test grandeur nature. Mais les ambitions affichées ont vite volé en éclats face à la puissance et à la maîtrise rochelaises.

Loin de chercher des excuses, Karim Ghezal a livré un constat sans filtre sur la performance de ses hommes. Extrait  :

« La saison dernière ressemblait à celle-là. J’avais dit avant ce match qu’on allait voir si on avait franchi un cap. Aujourd’hui, force est de constater que je n’ai pas trouvé les clés, et je prends la responsabilité de cette bouillie de rugby, de ce non engagement. Je ne vois pas ce que je peux faire de plus mais je vais l’assumer, aller devant la presse et dire que je m’excuse auprès des supporters, des partenaires et des gens qui ont vu ce match catastrophique. »

Une déclaration forte qui traduit le malaise actuel d’un groupe en perte de repères.

Avec seulement une victoire sur les cinq dernières journées, le LOU glisse dangereusement au classement (12e). Les promesses du début de saison s’effritent, laissant place à une inquiétude grandissante avant un déplacement périlleux à Mayol.

Là encore, Ghezal n’a pas cherché à masquer son inquiétude. Extrait :

« Vu le match qu’on a fait, je pense qu’on va se faire démonter à Toulon si on joue comme ça. Puis je vais assumer et on se posera à froid tous ensemble la question de savoir pourquoi le club fait tous les ans la même saison. »

Dans la capitale des Gaules, l’heure est désormais à l’introspection. Entre remise en question et recherche d’un second souffle, le staff lyonnais va devoir remobiliser un effectif en plein doute avant de défier un Toulon revanchard.

Le message de Ghezal, aussi brutal que sincère, sonne comme un avertissement : le LOU n’a plus le droit à l’erreur.