Kélian Galletier pointe du doigt les dirigeants des clubs du Top 14
Kélian Galletier pointe du doigt les dirigeants des clubs du Top 14
7 avril 2020 - 10:21
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Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de ce lundi, le troisième ligne de Montpellier, Kélian Galletier s’est confié sur la crise financière que traverse le rugby Français avec cette épidémie.
Selon lui, le rugby vit clairement au-dessus de ses moyens.
A ce sujet, il pointe du doigt les dirigeants des clubs qui proposent toujours des salaires plus élevés. Il refuse que les joueurs du Top 14 soient pris pour cible pour expliquer la crise financière du rugby. Extrait:
« Le sport professionnel a tendance à vivre au-dessus de ses moyens. Mais sur cet aspect, c’est les dirigeants de clubs qui ont la responsabilité de gérer leur budget comme bon leur semble. On ne peut pas mettre en cause les joueurs sur ce point. Nous sommes des salariés. Ce n’est donc pas à nous de tout assumer. Je veux bien que les gens disent que nous, joueurs, vivons relativement bien, pour un certain nombre. Mais ce n’est pas moi qui propose les contrats. C’est ce que je réponds aux critiques : ce sont les dirigeants qui tiennent les cordons et ce sont eux qui mettent le prix sur la table. Je ne suis pas mon propre patron. Nous, joueurs, prenons ce que l’on nous donne, c’est tout. «
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Je ne sais pas quoi penser de cette sortie…. « Ce n’est pas à nous de tout assumer ». Non c’est clair. Mais quand il y a le choix entre couler un club et baisser son salaire de l’année, quand je lis ça, je me dis que certains joueurs ont fait leur choix en étant sûr de retrouver un contrat derrière.
C’est un raisonnement un peu facile. Tous les clubs, et ça n’est pas propre au rugby, essayent de maximiser leur potentiel et donc sont toujours à la limite financière. C’est le jeu de la concurrence, on veut toujours repousser ses limites.
Quel club va se dire « bon allez je mets 20M€ de côté, en cas de coup dur ». A moins d’être un club très excédentaire (ça n’existe pas en rugby), tu ne peux pas.
Donc à partir du moment où il y a une crise mondiale, et qu’un salarié sur trois en France se retrouve au chômage partiel, avec ce que ça implique comme baisse de revenus, je ne vois pas pourquoi, en effet, les joueurs de rugby ne feraient pas comme tout le monde.
De toute façon, ça va être vite vu, s’ils ne baissent pas leurs revenus, des clubs vont faire faillite, et mécaniquement, les salaires vont chuter fortement, ils seront les grands perdants si la bulle explose.
Souvent les joueurs du même club qui ont l’air de ce plaindre… seul a parler? ou bien ils savent que leur président et le plus riche du top 14?
Je regrette mais vous savez faire grimper vos offres de contrat et vous vous vendez au plus offrant alors pas de moral faitent un geste
aujourd’hui un pote établit dans un autre pays européen m’a dit que les membres du gouvernement de son pays de résidence ainsi que les parlementaires ont décrétés qu’ils ne se verseraient pas leur indemnités jusqu’à la fin du confinement ….il y a peut etre un exemple à suivre chez nous aussi …pour les sportifs il suffira de leur faire savoir qu’on les remercie de leur solidarité (il y en a mais ce n’est pas la majorité hélas !!!) ou non !!!!!
demandez lui si on lui propose un contrat à 15000 euros dans un club qui vit avec l’économie actuelle du rugby, ou un contrat à 6000 euros dans un club qui sera capable d’encaisser les coups durs lequel choisira -t-il? Les contrats giff ont fait exploser la valeur des joueurs français. Des millions de français vont souffrir de cette situation.Des entreprises vont couler en mettant leur smicards au chômage.et le mec qui gagne je sais pas combien de milliers d’euros se la ramène ça me dépasse..
Au Prud’hommes il risque de perdre pour avoir critiqué son patron Mohed A.
Certains journalistes vont vite en besogne pour animer leurs reportages ?
Les sportifs doivent se méfier lors des reportages car des journalistes véreux ont vite fait de déformer ce que vous déclarez car ensuite les mal-intentionnés vous collent une mauvaise étiquette à votre image de marque.
Soyez vigilent !