La balade Toulonnaise face aux Harlequins

La balade Toulonnaise face aux Harlequins

Le samedi 7 avril 2012 à 14:41 par David Demri

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Ça passait ou ça cassait. Au final, tout s’est bien passé. Ce fut même presque une formalité tant Toulon a su dominer son sujet. Toulon retrouvera donc, dans trois semaines, le Stade Français pour la demi-finale du Challenge européen, toujours au stade Mayol.

Les Toulonnais qui ont Twickenham pour objectif, se devaient d’écarter l’actuel leader du championnat anglais et poursuivre ainsi cette première aventure. Ils y sont parvenus sans coup férir. Presque aisément. Jamais Van Niekerk et ses hommes n’ont tremblé au cours de ces quatre-vingts minutes. Il est vrai qu’ils ont su prendre les affaires en mains d’entrée et faire la différence au pied dans un premier temps. Tout devait commencer par la botte de Wilkinson, impeccable dans cet exercice. Les Rouge et Noir étaient pétris d’intentions comme le prouvaient les relances de Lapeyre, les charges de Gunther, Schofield, Hayman, Armitage… Les Londoniens étaient souvent pris à la faute notamment sur hors-jeu. Ainsi durant la première demi-heure, les Varois se sont donné de l’air en prenant peu à peu le large à la marque. C’est Bastareaud en quête de revanche sur ces mêmes Harlequins qui forcait le verrou. Après une charge rageuse au cœur, le centre permettait à Tillous-Borde de se glisser dans un trou de souris pour pointer entre les perches.

Disciplinés dans le jeu, rigoureux en défense, solides en mêlée, appliqués en touche, les hommes de Laporte répondaient « présent » dans tous les compartiments du jeu. Après ce premier acte parfaitement maîtrisé, il restait encore à se montrer vigilants et concentrés pour la phase 2. Et finir ainsi un travail parfaitement bien commencé.

Ca tourne à la correction

Facile, sans jamais tomber dans la suffisance, Bruno et ses pairs dominaient leur sujet. Les hommes de Conor O’Shea probablement vexés (19 points d’écart à la pause) passaient bien à l’offensive. Sans réussite. Certes, après un premier plaquage manqué, l’arrière Brown oubliait un trois contre un. Juste après, le capitaine Robson sur une belle charge ne franchissait pas la ligne. Toulon parvenait à écarter le danger. Wilko, après cet orage, cédait sa place. Giteau passait alors à l’ouverture. Après avoir assuré le score, Toulon envoyait vraiment du jeu. L’Australien accélérait chaque ballon et sur l’un d’eux, Gunther donnait parfaitement à son arrière qui plongeait dans l’en-but. Le match tournait alors à la correction. D’autant qu’Armitage, élu homme du match, en force en rajoutait une couche. Care, le stratège londonien, sauvait bien l’honneur des siens. Mais à ce moment-là et depuis un bon moment déjà, « Toulon était en demie » comme le scandait le public varois aux anges.

Source: varmatin.com

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