La bourde de Blair Kinghorn lors de son arrivée chez les Lions !
La bourde de Blair Kinghorn lors de son arrivée chez les Lions !
Le mardi 1 juillet 2025 à 14:05 par David Demri
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À peine le temps de savourer le titre avec Toulouse que Blair Kinghorn embarquait déjà pour une toute nouvelle aventure.
Moins de 48 heures après avoir été sacré champion de France, l’arrière écossais a pris la direction de l’Australie, intégré en cours de route au sein de la prestigieuse sélection des Lions britanniques.
La saison n’a offert aucun répit au polyvalent trois-quarts toulousain. Et pour cause : après la finale épique du Top 14 remportée contre l’UBB, Blair Kinghorn a immédiatement changé de décor, rejoignant le rassemblement des Lions en tournée sur le sol australien. Un basculement express, presque irréel, qui témoigne de la dimension prise par le joueur ces derniers mois.
Un accueil nocturne pour le moins cocasse
Le média Britannique de la BBC raconte l’arrivée de Blair Kinghorn chez les Lions.
Son intégration au sein du groupe s’est déroulée dans des circonstances inattendues. Arrivé de nuit à Brisbane le 30 juin, Kinghorn a eu une entrée en matière digne d’une comédie britannique. Pensant pouvoir se reposer après son long voyage, il découvre sa chambre d’hôtel déjà occupée… par le capitaine des Lions en personne, Maro Itoje.
« Je pensais qu’il n’y aurait personne dans la chambre. Je pose mes sacs et là, il se réveille, me serre la main et se rendort aussitôt. J’étais un peu gêné, je lui ai dit : ‘Oh pardon, tu dormais ?’ C’était assez drôle ! » confie le joueur écossais, amusé par la scène.
Ce moment insolite a déjà fait le tour de la presse britannique, toujours friande de ce genre d’anecdotes légères dans un univers aussi exigeant que celui du rugby d’élite.
De la pression… à la performance
Blair Kinghorn n’a pas eu le luxe de souffler. Récemment remis d’une blessure au genou, il a rejoint un groupe déjà lancé dans sa tournée, après deux premières rencontres face à l’Argentine (défaite) et à Perth (victoire). Pour lui, il n’est pas question de traîner : place au rattrapage intensif.
« L’environnement avec les Lions, c’est similaire à celui de Toulouse : la concurrence est intense, et chaque entraînement est une bataille. Mais c’est ce genre de pression qui me permet de m’améliorer », assure-t-il, pleinement conscient de la densité du groupe.
S’il a manqué les premiers jours de stage, Kinghorn entend bien combler ce retard par sa polyvalence et son engagement. Habitué à évoluer dans un effectif aussi fourni que celui du Stade Toulousain, il connaît la règle du haut niveau : excellence permanente.
« À Toulouse, la profondeur de l’effectif est telle qu’il faut constamment être au top. C’est ce qui fait la beauté du rugby de haut niveau », affirme-t-il avec lucidité.
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