Ces derniers mois, le Racing 92 s’est séparés de plusieurs stars du rugby mondial.

En effet, des joueurs comme Finn Russell, Owen Farrell ou encore Siya Kolisi ont quitté le club Francilien.

Pour les remplacer, ne songe plus à forcément recruter des stars.

Des jeunes prodiges de Pro D2 sont désormais visés par le club Francilien, dont notamment le demi de mêlée du CA Brive (Pro D2) Léo Carbonneau, l’ailier Wilfried Hulleu, venu de Grenoble ou encore le deuxième ligne Grenoblois Thomas Lainault, sans oublier le jeune Ugo Seunes qui débarque en provenance d’Aurillac.

N’oublions pas non plus le départ surprise de Cameron Woki vers l’UBB, cet été.

Interrogé via Midi Olympique, le manager du Racing 92, Patrice Collazo a tenté d’expliquer le recrutement effectué par son club. Extrait:

« On voulait surtout des recrues qui collent à un nouveau projet. Aujourd’hui, on veut renvoyer une image d’un collectif, sachant qu’on a la chance d’avoir quelques individualités, entre guillemets, quelques facteurs X. » 

Lorsque le journaliste lui demande si c’est la fin d’un recrutement « clinquant », Patrice Collazo semble s’agacer. Extrait:

« Mais qu’est-ce que veut dire clinquant. Un bon recrutement, c’est quoi ? C’est un recrutement qui gagne. Je pense qu’il était important aujourd’hui que le Racing se mette en ordre de marche collectivement. Nous ne voulons plus être dépendants d’un joueur. C’est pour ça que sortir une recrue du lot, la mettre en avant, ce n’est pas se rendre service. On croit autant à l’apport de la première recrue qui a signé qu’à la dernière Ugo Seunes qui arrive d’Aurillac sur la pointe des pieds et qui a fait une énorme saison. C’est peut-être une autre manière de penser et de concevoir les choses. »

Patrice Collazo a également expliqué le recrutement de l’Argentin Geronimo Prisciantelli. Extrait:

« Il a fallu qu’on le recrute pour qu’il soit sélectionné avec les Pumas pour le Rugby Championship. Quand j’ai vu ce mec, on a beaucoup travaillé sur ses statistiques avec Fred Michalak. Des trucs assez pointus. Fred l’a beaucoup étudié. Il m’a dit : « Il y a un truc à faire. » Ce mec était au Zèbre dans une équipe où il était compliqué d’exister. Sauf qu’il était capable de traverser le terrain. »