Avant la demi-finale de Champions Cup entre Toulouse et Bordeaux-Bègles ce dimanche, plusieurs joueurs toulousains affichent une statistique étonnante : ils n’ont encore jamais connu la défaite dans cette compétition sous le maillot rouge et noir.

Midi Olympique fait le point sur cette situation.

Dimitri Delibes, qui sera titulaire sur l’aile, n’ont jamais perdu en Champions Cup. En treize apparitions européennes, il affiche douze victoires et un nul, décroché au Munster en 2022. C’est d’ailleurs lors d’un huitième de finale contre cette même équipe qu’il s’était révélé.

À Bordeaux, il connaîtra sa première demi-finale européenne. Profitant des blessures de Blair Kinghorn et Thomas Ramos, il aura fort à faire face à Bielle-Biarrey, Penaud et Buros. Une performance solide pourrait lui ouvrir les portes d’une éventuelle finale.

Santiago Chocobares, lui, vivra la rencontre depuis le banc. L’Argentin a remporté ses dix matchs européens disputés avec Toulouse. « Lors de ses deux premiers exercices, il n’a pas disputé la moindre rencontre sur la scène continentale », mais il s’est depuis rattrapé, enchaînant les feuilles de match, notamment lors des phases finales. Cette année, il commence pour la première fois comme remplaçant en Champions Cup.

Ange Capuozzo, également aligné d’entrée, est un autre porte-bonheur : même s’il a peu joué en Champions Cup jusqu’ici, il est resté invaincu avec le Stade toulousain, notamment lors de la campagne victorieuse de 2023-2024.

Sur le banc, Ugo Mola pourra aussi compter sur plusieurs jeunes invaincus : Joël Merkler, pilier espagnol, a participé à tous les matchs de la phase finale l’an passé comme finisseur ; Mathis Castro Ferreira, champion du monde U20, a lui aussi déjà goûté à l’intensité européenne ; Clément Vergé, jeune deuxième ligne, vivra sa troisième rencontre dans la compétition ; enfin, Naoto Saito, recrue estivale, n’a joué qu’un quart de finale face à Toulon.

Depuis 2020, Toulouse affiche un bilan impressionnant : en 32 matchs de Champions Cup, seuls trois revers, tous face à de grosses écuries. Le reste du temps, les Rouge et Noir n’ont cédé ni sur le terrain, ni mentalement, maintenant leur statut de géants européens. Cette demi-finale pourrait bien prolonger cette dynamique.