Alors que l’USAP aborde un sprint final crucial pour sa survie en Top 14, le pilier gauche Giorgi Beria s’est confié via Midi Olympique avant le déplacement périlleux à La Rochelle.

À deux journées de la fin de la saison régulière, Perpignan joue sa peau dans l’élite. Et le groupe en est parfaitement conscient.

Une mission survie assumée

Pour Beria, pas question de se bercer d’illusions : « Ne pas se voiler la face, surtout quand tu es treizième », lâche-t-il sans détour.

Le joueur reconnaît que le maintien est suspendu à un fil, mais insiste sur la capacité du groupe à répondre présent, malgré la difficulté des deux dernières échéances face à La Rochelle et Toulouse. « Aucun match ne sera évident […] physiquement cela sera rude et rien ne sera facile », prévient-il.

Des leçons et un cap maintenu

Revenant sur les récentes désillusions à l’extérieur, Beria pointe du doigt un mal récurrent : le manque de réalisme. « Face à Clermont, on a eu deux ou trois opportunités de marquer dans les vingt premières minutes sans faire mouche. C’est ce qui manque aujourd’hui à Perpignan, se payer. » L’USAP reste frustrée par ses échecs répétés en déplacement, mais cherche à tirer des leçons plutôt que sombrer dans le doute.

Un collectif uni, un vestiaire sain

Dans la difficulté, l’unité du groupe est mise en avant comme une force essentielle. « On est concentrés et je nous trouve bien. Comme je l’ai dit, on a bossé comme il se doit nos faiblesses. Vous savez, parfois l’ego prend le dessus quand un garçon ne dispute pas la rencontre, mais franchement je peux vous dire que tout le monde tire dans la même direction. Il n’y a pas de guerre d’ego j’ai envie de dire et l’équipe sait ce qu’elle doit faire », assure Beria. L’entraînement a été studieux cette semaine, et chacun semble pleinement investi dans la mission maintien.

Un œil sur le classement, un pied sur le terrain

Si le pilier admet jeter un œil aux résultats des concurrents directs, il insiste sur une priorité : maîtriser le contenu produit sur le terrain. La menace d’un match de barrage plane ? Le groupe s’y prépare mentalement : « S’il y a un match en plus, on le fera », conclut-il avec détermination.

À l’heure où chaque point compte, l’USAP peut au moins s’appuyer sur une chose : un état d’esprit irréprochable, et une envie farouche de ne pas sombrer.