La grosse frayeur de Montpellier lors de l’arrivée de Junior Caucaunibuca !
La grosse frayeur de Montpellier lors de l’arrivée de Junior Caucaunibuca !
Le vendredi 10 octobre 2025 à 11:18 par David Demri
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Il n’a que 18 ans, mais son nom ne passe pas inaperçu. Rupeni Junior Caucaunibuca, le fils de la star fidjienne Rupeni “Caucau” Caucaunibuca, a rejoint Montpellier cet été. Et pour ses débuts avec les Espoirs, il affole déjà les compteurs : cinq essais en cinq matchs.
L’équipe consacre un reportage sur l’arrivée du jeune Caucaunibuca à Montpellier.
Le fils d’un génie du rugby
Difficile de porter un nom aussi célèbre. Son père, ancien ailier d’Agen, avait marqué les esprits par ses exploits incroyables, comme cet essai légendaire contre la France en 2003, où il avait mystifié toute la défense. “Caucau”, c’était le talent pur, mais aussi la personnalité imprévisible, les retards aux entraînements et les histoires qui font encore sourire les supporters.
Junior, lui, veut se faire un prénom. Et pour l’instant, il le fait de la meilleure façon : en marquant.
Une arrivée un peu mouvementée
Son aventure en France a commencé de façon… originale.
« On l’attendait à la gare, mais il n’est pas descendu du train alors que c’était le terminus », raconte en riant Damien Florio, directeur du centre de formation de Montpellier. « On ne savait pas du tout où il était, la nuit commençait à tomber, on a pris un gros coup de chaud. Et après 2 h 30 de recherches, on a compris qu’il était en fait descendu… à Nîmes. Il avait fait le vol depuis les Fidji avec un joueur qui allait à Brive, il a pu le joindre quand il s’est perdu à Nîmes et ce mec a appelé au club pour nous prévenir… »
Depuis, le jeune Fidjien s’est bien adapté à sa nouvelle vie et a déjà conquis ses coéquipiers.
Un joueur rapide et plein d’envie
Formé aux Fidji, Rupeni Junior a vite montré ce qu’il savait faire.
« Son nom a été proposé par des contacts de notre cellule de recrutement aux Fidji et on a pu voir quelques vidéos, sachant qu’il jouait à 7 là-bas. On a rapidement vu ses qualités de vitesse et d’évitement. Il faisait aussi de l’athlétisme et on voyait des courses où, en baskets, il tapait sur 100 m des mecs avec des pointes », explique Florio.
Et le terrain lui donne raison : dès ses premières apparitions, il a fait la différence, marquant cinq essais en autant de matchs, dont certains tout en solo.
Un projet sur le long terme
À Montpellier, on veut le laisser grandir tranquillement. « Il a des axes de progression identifiés sur les réceptions aériennes et la défense collective, il a aussi besoin de se densifier physiquement mais on va prendre le temps de développer sa formation, sans brûler les étapes, poursuit Florio. On est sur un plan à trois ans, il faut y aller doucement même si son nom et ses performances pourraient faire en sorte d’aller plus vite que la musique », précise le responsable du centre.
Pour l’instant, pas question de le précipiter vers l’équipe première ou le rugby à 7. « On veut le protéger, ne pas trop l’exposer et qu’il continue à travailler ses repères collectifs à quinze, car il y a très peu joué finalement et il y a du travail… Mais après, clairement, on croit au projet et à la capacité de ce joueur, en trois ans, de pouvoir évoluer dans le monde professionnel. »
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5 Commentaires
On est en 2025, nous on n’a pas de cellule de recrutement en France et eux ils en ont une aux Fidji, ça me sidère…
Pourquoi, elle déconne la cellule de recrutement toulonnaise ? Dréan, Wainiqolo et Fainga Anuku en leur temps, Sinckler, Ludlam, Ribbans, Ferté etc…etc… ce sont des flops ?
Elle ne peut pas « déco..nr », puisqu’elle n’existe tout simplement pas. C’est Emmanulli qui bosse avec des CV reçus des agents. Et on se retrouve donc à surpayer soit n rachetant des c.ontrats, soit niveau salaire. Ce n’est pas une cellule de recrutement, renseigne-toi sur ce qu’est une cellule de recrutement.
Quand on est pas compétent et on la ferme….
Et si c’était toi qui la fermait plutôt ? La compétence, on l’a vu quand ça a été chercher le 4e talonneur de Gloucester ou le Fidjien de Digne de les bains dont personne se souvient…