La passion Sang et Or (Source L’équipe.fr)

La passion Sang et Or (Source L’équipe.fr)

9 avril 2011 - 18:51

Publicité

Si le rugby n’était qu’un spectacle grandiose, un kaléidoscope de couleurs, un cri passionnel, Perpignan-Toulon s’inscrirait comme la plus belle rencontre de l’histoire de la H-Cup. Une orgie festive organisée sur les hauteurs de Barcelone par les deux peuples les plus excessifs du Top 14. Malheureusement, le rugby est un jeu et ce quart de finale aura mis près d’une heure pour honorer la passion des 55 000 spectateurs de Montjuich venus en transhumance sous le soleil catalan (28°C). Les 32 000 «fous» débarqués des Pyrénées-Orientales, eux, sautent d’hystérie. En s’imposant face au RC Toulon (29-25), les Sang et Or ont réalisé un rêve vieux de dix ans.

11-6 à la pause pour Toulon

Remplacé par Perry Freshwater (48e), Jérôme Schuster a quitté la pelouse de Montjuich touché à la cheville droite.

La passion était grande. Trop en première période pour les coeurs catalans. Pour leur premier match délocalisé, les Sang et Or ont déboulé sur la pelouse de Montjuich avec leur traditionnelle grinta. Mais les mains moites. Submergés par la pression populaire, les Usapistes se sont compromis dans les approximations (dont une pénalité manquée par Jérôme Porical face aux perches, 21e), les en-avants et deux cartons jaunes : Vilacéca (9e) et Tchale-Watchou (34e). Un cafouillis aggravé par l’essai du troisième-ligne australien Georges Smith (39e), venu contrer un dégagement au pied de Nicolas Laharrague (11-6 à la pause). Dans ce méandre de gestes ampoulés, la formation de Jacques Brunel a bien essayé de jouer au large, d’imposer sa folie, mais en cassant trop rarement la défense varoise.

Perpignan a concédé 4 pénalités contre 12 pour Toulon. Le RCT a failli dans les turnovers avec 18 ballons rendus.

Mais l’histoire ne pouvait aller contre le destin des Sang et Or. Non, ce match ne pouvait échapper à Perpignan. Même le réalisme de Toulon avec deux essais à réaction de Van Niekerk (54e) et Cibray (80e) n’a pas suffi à briser l’élan des champions de France 2009, déchaînés dans le deuxième acte. Dans le sillage de Julien Candelon et Adrien Planté (essai à la 52e, 14-11), l’USAP a fini par asphyxier la défense du RCT. Les Toulonnais seront certainement déçus. Et encore. Dans leur tour d’honneur pour partager cette immense fête du rugby, les Varois, réunis en cercle, semblaient se donner rendez-vous très prochainement pour la conquête du Bouclier de Brennus. Au ralenti sous l’horloge de Montjuich bloquée par le brouhaha, l’USAP continue de rêver. Une troisième demi-finale de Coupe d’Europe (après celles de 1999 et de 2003, ndlr) lui tend désormais les bras…

Publicité

  1. gomez roland 9 avril 2011 at 20h

    Le RCT a répondu présent dommage ces pénalités..

    Villacéca méritait plus que du jaune sur Mignoni

    Enfin assez ecoeuré par les commentaires peu respectueux des reporters de C+

  2. Tof83 9 avril 2011 at 20h

    Vraiment dommage ! Ce match etait a notre portee! On l'a perdu en premiere mi-temps où on aurait du faire la difference! Il y avait la place de gagner, mais on va pouvoir se concentrer sur la fin de championnat! Parce que Toulon !

  3. francois83110 9 avril 2011 at 22h

    USAP : rdv dans 15 jours chez nous… 🙂

Comments are closed.