Zach Mercer s’est offert une petite folie pour perfectionner son rétablissement

Zach Mercer s’est offert une petite folie pour perfectionner son rétablissement

Le samedi 6 septembre 2025 à 0:17 par David Demri

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Le troisième ligne international Anglais Zach Mercer a débarqué au Rugby Club Toulonnais cet été, en provenance de Gloucester.

Ultra-déterminé, le joueur Anglais compte bien donner le meilleur pour remporter un trophée avec le XV de la Rade.

Interrogé via L’équipe, ce-dernier explique s’être donné à fond pour revenir de blessure.

Il indique notamment s’être offert une chambre à oxygène pour faciliter sa récupération, après son opération du genou. Extrait:

« Il m’a fallu beaucoup bosser pour préparer mon retour. Et à partir de décembre, j’ai poursuivi tout mon process de rééducation en solo avec (le physio) Cerian Parham. C’est une légende dans son domaine et un ami. Je lui dois énormément : il m’a remis sur pied, je me sens même meilleur qu’avant.

Après mon opération du genou, j’avais acheté une chambre à oxygène pour l’installer dans ma maison à Gloucester. Y passer entre quarante minutes et une heure par jour aide à la guérison (en favorisant l’oxygénation du sang qui, mieux transporté vers les tissus endommagés, aide à réduire l’inflammation et favorise la cicatrisation). »

Il affirme également s’être fait aider par un préparateur mental. Extrait:

« Quand j’en ressens le besoin, je fais appel à lui. Il m’a aidé à aborder les choses de manière positive car être blessé, a fortiori pour une longue période, ça pèse sur l’humeur. On broie du noir, on a l’esprit traversé par ce qu’il appelle « des petits singes », des interrogations ou des pensées parasites. « Suis-je assez bon ? », « vais-je y arriver ? » Savoir revenir aux choses essentielles éloigne l’anxiété. Cette blessure a été une opportunité inouïe d’aider mon corps à récupérer.

Je suis pro depuis l’âge de 18 ans, je n’avais jamais eu de réelle interruption pour lui permettre de se régénérer. C’est sain de prendre de la distance avec le rugby, de prioriser autre chose. J’ai enfin pu passer du temps avec ma famille. J’ai deux enfants en bas âge, ma compagne est souvent en mode solo. J’ai pu me rendre disponible, plus qu’en pleine saison quand les matches et les entraînements s’enchaînent. Ça m’a fait un bien fou. »

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