La profondeur d’effectif du Stade-Toulousain va-t-elle suffire pour remporter un titre ?
La profondeur d’effectif du Stade-Toulousain va-t-elle suffire pour remporter un titre ?
Le mardi 10 juin 2025 à 23:40 par David Demri
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À l’approche des demi-finales du Top 14, Toulouse fait face à une cascade de blessures qui pourrait déstabiliser bien des effectifs. Mais le champion en titre, fort de sa profondeur de banc, reste plus que jamais en course pour décrocher un troisième Bouclier de Brennus consécutif.
Le sort semble s’acharner sur le Stade Toulousain. Après avoir déjà dû se passer de plusieurs cadres lors de sa demi-finale de Champions Cup perdue face à l’UBB (35-18), le club rouge et noir est de nouveau frappé par les absences au moment le plus décisif de la saison. Et non des moindres.
Dernier coup dur en date : Ange Capuozzo, victime d’une fracture du péroné, a vu sa saison s’achever prématurément lors de la dernière journée de la phase régulière.
Avant Capuozzo, deux autres piliers de l’équipe avaient déjà tiré un trait sur leur fin de saison : Antoine Dupont, opéré du genou après sa blessure avec le XV de France contre l’Irlande, et Peato Mauvaka, victime d’une rupture des ligaments croisés. Tous trois manqueront les demi-finales programmées au Groupama Stadium de Lyon les 20 et 21 juin.
Une infirmerie bien remplie
La liste des incertitudes ne s’arrête pas là. Paul Costes, touché au genou, reste très incertain pour la demi-finale. Même flou autour du pilier Joël Merkler, victime d’un choc à Perpignan, et de Nelson Epée, victime d’une commotion à l’entraînement. Mathis Castro-Ferreira a lui été touché au visage face aux Catalans.
En revanche, des nouvelles rassurantes arrivent du côté de Blair Kinghorn, qui n’a plus joué depuis avril, mais dont la reprise semble en bonne voie. Une aubaine pour les lignes arrières, déjà amputées du meilleur marqueur du club (Capuozzo, 14 essais).
Une armada toujours redoutable
Malgré ce contexte tendu, Toulouse conserve des certitudes. À la mêlée, Paul Graou poursuit son intérim avec sérieux, secondé par le Japonais Naoto Saito. En première ligne, les cadres Cyril Baille, Julien Marchand et Dorian Aldegheri tiennent leur rang. La seconde ligne s’appuie sur le duo Flament–Meafou, tandis qu’en troisième ligne, les présences de Jelonch, Cros, Willis ou Roumat assurent une densité exceptionnelle.
Même Romain Ntamack, gêné par le genou et déjà programmé pour une nouvelle opération après la saison, a rassuré lors de sa prestation contre Perpignan. Il devrait tenir sa place à l’ouverture.
Derrière, malgré les forfaits, la richesse de l’effectif permet à Toulouse de garder un visage compétitif. Les centres Ahki, Barassi et Chocobares sont tous opérationnels, et les ailes seront disputées entre Lebel, Delibes, Kinghorn et Mallia. Sans surprise, Thomas Ramos, de retour de blessure, tiendra le rôle de patron à l’arrière et de buteur.
Objectif : le triplé
Privé de ses plus grandes stars, mais armé comme aucun autre club en France, le Stade Toulousain aborde ces phases finales avec ambition et lucidité. La mission s’annonce difficile, mais les hommes d’Ugo Mola savent qu’un triplé historique est à portée. Reste à transformer la frustration des absents en force collective. Le rendez-vous est pris.
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Ils sont qualifiés pour une demi finale, nous verrons après. Et ensuite le verdict tombera après la finale. A cette heure c’est clair que ce n’est pas eux les favoris
On n’est pas favoris, donc on va gagner….