La punchline de Christophe Urios : « On est la seule équipe au monde où, tu vas pisser, tu reviens, c’est plus les mêmes joueurs ! »

La punchline de Christophe Urios : « On est la seule équipe au monde où, tu vas pisser, tu reviens, c’est plus les mêmes joueurs ! »

Le lundi 9 juin 2025 à 22:03 par David Demri

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Le manager de Clermont, Christophe Urios s’est confié via Sud Radio ce lundi.

Ce-dernier est revenu sur la qualification de son équipe pour la phase finale du Top 14 suite à sa victoire remportée contre Montpellier, ce week-end.

Et le technicien Auvergnat avoue ne pas comprendre l’irrégularité de son équipe.

Il ne manque pas de lancer une punchline à ce sujet. Extrait:

« Nous avons souvent les mêmes carences. Ce qui a bien marché, c’est l’esprit du groupe, la mentalité de l’équipe, la notion de travail… Tout cela est en nette amélioration par rapport à l’année dernière. Mais on a encore souffert de cette irrégularité. Si je prends le match contre le Stade-Français, l’avant-dernier match. On fait une première mi-temps molle pour ne pas dire autre chose. Par contre, dans une mi-temps, on est capable de mettre 50 points. C’est cette régularité que nous avons besoin d’améliorer, cette régularité dans l’effort.

On est tellement irréguliers… D’ailleurs ça pose problème à nos supporters, ils ne comprennent pas comment c’est possible ! On est la seule équipe du monde où, tu regardes le match, tu te dis qu’on est bien, tu vas pisser un coup, tu reviens, ce ne sont plus les mêmes mecs. Tu as pris 4 essais et tu es catastrophique ! Donc je comprends que pour les pronostics, ce n’est pas simple. Même nous, on se demande si on va y être ou pas !

Evidemment j’avance quelques arguments : on progresse sur plein de choses mais peut-être que l’on a aussi besoin d’être au pied du mur. On manque un peu d’insolence parfois. Il ne faut pas être gentil. Et parfois, je trouve qu’on l’est trop. Le fait d’être au pied du mur, ça nous a décoincé un peu. Et franchement, le match que l’on fait à Montpellier, du bord du terrain, je me suis régalé car j’ai vu 23 mecs qui se battaient ensemble, qui jouaient le rugby que nous avons préparé et qui n’ont rien lâché. C’est une petite victoire et une petite nouveauté.

Je sentais qu’il y avait des choses à mettre en place dans ce club, sur nos semaines de travail, la mentalité du groupe et la notion de regagner car Clermont est un club qui a beaucoup gagné et qui a beaucoup dominé. Et ça fait 5 ans que c’est plus dur. Il fallait retrouver ce challenge de la compétition. Et ça demande un peu de temps. Ce que je peux dire, c’est que je me sens vraiment bien dans le club, dans le territoire et avec mes joueurs. J’ai besoin, comme tous les coaches, d’avoir une bonne relation même si elle est dure car ce ne sont pas mes copains. Mais j’ai besoin de confiance pour être bon. Je pense que nous avons trouvé le bon fonctionnement. »

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