Ce vendredi soir, Bayonne accueillera Clermont au Stade Jean-Dauger dans le cadre d’un barrage du Top 14.

Pour cette rencontre, l’ouvreur Camille Lopez – qui mettra un terme à sa carrière – débutera sur le banc des remplaçants.

En effet, le manager Bayonnais Grégory Patat a décidé de titulariser Joris Segonds à l’ouverture, contre l’ASM.

Interrogé à ce sujet via Midi Olympique, Camille Lopez a eu une réaction très classe. Extrait:

« Je n’ai eu aucun souci avec ça. C’est la fin, Joris a fait une très belle saison et c’est lui qui doit être titulaire. Je suis déjà content d’être sur la feuille et de pouvoir participer à cet événement. […] Je ne me projette sur aucun scénario, car il peut se passer plein de choses. S’il faut taper un drop, on le tapera peut-être. Pareil pour une pénalité. Tout dépendra de qui est sur le terrain, mais s’il faut prendre des responsabilités, on les prendra. »

Il souhaite accompagner le groupe du mieux possible pour gérer de la meilleure des façons ce barrage. Extrait:

« Je ne suis pas le seul à avoir joué des matchs de phase finale. Je ne vais pas changer ma manière d’être. Le but, c’est d’accompagner le groupe, les joueurs, qu’ils restent eux-mêmes. Je veux apporter cette motivation, ces étoiles plein les yeux. Il faut qu’on soit tous sur la même envie, la même joie, vendredi, en arrivant au stade pour faire quelque chose de bien. »

Dans la foulée, il affirme ne garder que de très bons souvenirs de ses trois années passées à Jean-Dauger. Extrait:

« Que des bons souvenirs ! Je n’ai connu que des victoires. J’y ai perdu contre Bordeaux et Castres, c’est tout. Je retiens cette première année où chaque victoire était un exploit. Tu remontes de Pro D2, tu es le petit poucet et tu gagnes tous les matchs à Dauger. J’ai connu le public à Clermont. Là, j’ai découvert un stade magnifique, avec un public extraordinaire. En étant proche de chez moi, des miens, avec ma famille et mes amis dans les tribunes, je n’ai vécu que des moments magiques. Si je repars trois ans en arrière, je me dis que c’est inimaginable. »

Selon lui, ce qu’il a réalisé avec Bayonne est encore plus grand que ce qu’il a connu à Clermont. Extrait:

« C’est difficile de comparer, mais partir de Clermont a été quelque chose de fort, car j’y ai vécu des choses incroyables, de grands événements : le Brennus, des finales de Coupe d’Europe. Ça a une portée énorme. J’étais dans les grandes années de Clermont, où on avait un effectif incroyable. Le club était formaté pour ça. J’étais entouré d’internationaux à tire-larigot. J’ai fait partie des joueurs importants à Clermont, mais il y en avait beaucoup.

Quand je suis arrivé à Bayonne, j’avais un statut différent. Faire ce que l’on a fait, ici, avec un club qui n’était pas destiné à ça, rend la chose encore plus belle. C’est au-dessus de ce qu’on a pu réaliser avec Clermont. Je ne sais pas où on va s’arrêter, ici, mais quoi qu’il arrive, ça restera un truc incroyable. »