Le Castres Olympique a manqué son rendez-vous avec son public pour l’ouverture du championnat. Battus par Pau (15-17) au stade Pierre-Fabre, les Tarnais ont affiché trop de défaillances pour espérer mieux.

À l’issue de la rencontre, le manager Xavier Sadourny n’a pas cherché d’excuses.

Des secteurs clés perdus

L’entraîneur castrais a reconnu la supériorité des visiteurs.

Il s’est confié via La Dépêche :

« On n’a pas été efficace, on a été pénalisé, on a perdu la guerre du sol et la guerre aérienne. Les Palois ont été plus réalistes, notamment au pied. » Une lucidité qui traduit l’ampleur de la déception : « Sur un premier match, il faut être précis, discipliné et réaliste… C’est forcément une grosse déception. »

Des choix assumés

En seconde période, le CO a privilégié les pénaltouches plutôt que les points au pied, un pari qui n’a pas payé. Sadourny a tenu à protéger ses joueurs.

Avec classe, il tient à les dédouaner : « Très sincèrement, ça vient de moi. Je l’assume et j’en dédouane totalement l’équipe. »

« Une belle claque » à encaisser

Le manager ne s’est pas non plus voilé la face sur les lacunes collectives, notamment en mêlée : « On prend trois ou quatre pénalités… Ce match doit nous servir, que l’on soit frustré et énervé pour repartir lundi au boulot. Honnêtement, on vient de prendre une belle claque. »

Tirer les leçons

Malgré ce revers inaugural, Sadourny veut croire en un sursaut : « Soit tu baisses la tête et tu subis, soit tu vas te lever, te retourner les manches lundi et tirer les enseignements. Il reste 25 matchs. C’est peut-être un mal pour un bien. »

Le prochain déplacement à Toulon dira déjà si le CO a retenu la leçon de cette première désillusion.