Il n’a pas souvent joué avec l’Union Bordeaux-Bègles la saison passée (10 matchs de Top 14, un de Champions Cup), mais Matéo Garcia a marqué les esprits dans les moments décisifs.

Trois fois, l’ouvreur a scellé la victoire des siens dans les ultimes instants.

À Toulouse, le 29 septembre 2024, il réussissait un coup de pied de 55 mètres pour offrir un succès mémorable à son équipe (16-12). Quelques jours plus tard, il rééditait l’exploit face à Bayonne en inscrivant une pénalité en coin de 45 mètres (30-27).

Enfin, le 19 avril, il assurait une victoire cruciale à Pau (26-22) en passant trois points sur le gong, alors qu’il n’avait plus disputé de match de Top 14 depuis décembre.

Un mental forgé par la pression

Interrogé via Var-matin sur cette capacité à répondre présent dans les moments de tension, Garcia ne cache pas son appétit pour ce type de situations :

« Je suis un joueur qui aime ce genre de pression. Mentalement, depuis tout petit, je suis quelqu’un d’assez teigneux, qui ne lâche pas. Du coup, c’était plutôt agréable l’année dernière, lorsque j’ouvrais. Tout le monde se souvenait de ces réussites… C’est assez gratifiant. Ce sont des moments auxquels on pense le soir avant de s’endormir.

Bon, après, quand tu vois que ça met en feu tout le monde, au Stadium, dans une fin de match tendue, c’est hyper gratifiant. C’est le genre de moment pour lesquels tu fais ce sport. Quand ça arrive, c’est gravé à vie, et j’espère m’en rendre d’autres. »