L’euphorie bordelaise est bien réelle après la qualification de l’Union Bordeaux-Bègles pour sa deuxième finale consécutive du Top 14. Et les fidèles supporters du club girondin comptent bien répondre présents pour pousser leur équipe face au Stade Toulousain, ce samedi au Stade de France.

Mais si les places pour assister au choc se sont arrachées, le vrai défi… sera de rentrer.

500 supporters dans les bus officiels, mais des milliers d’autres en quête de solutions

Dès le lendemain de la large victoire contre Toulon (39-24), les groupes de supporters se sont mobilisés. Résultat : neuf bus seront affrétés par le club samedi au départ de Bordeaux-Lac, soit 500 supporters convoyés directement vers Saint-Denis. Les billets pour ces trajets ont été pris d’assaut en quelques heures.

« Il y en aura 9 ce samedi matin au départ de Bordeaux-Lac pour un aller-retour dans la journée. Pas un de plus » indique Ici Gironde.

Mais cette logistique ne couvre qu’une partie des fans. L’UBB a mis à disposition 4700 places pour la finale, dont une partie réservée au personnel et aux familles des joueurs. Le reste a été proposé dès lundi à 13h aux abonnés et partenaires.

Toutes les places ont trouvé preneur en un temps record. Pour les retardataires, une ultime chance subsiste : la Ligue Nationale de Rugby ouvre sa plateforme de billetterie au grand public ce mardi midi. Il est aussi possible de passer par la bourse d’échange officielle de la LNR.

Le grand embouteillage du retour : tous les TGV complets dimanche

Avoir une place au stade, c’est bien. Rentrer chez soi après le match, c’est une autre affaire. Et c’est là que les choses se compliquent. Les 22 TGV programmés entre Paris et Bordeaux pour le dimanche sont d’ores et déjà complets. « Les 22 TGV de dimanche affichent complet », souligne Ici Gironde.

Impossible, par ailleurs, d’ajouter des rames supplémentaires : des travaux sont programmés sur la ligne à grande vitesse, notamment dans le secteur de Langon, entre samedi midi et dimanche midi.

Autrement dit, les supporters qui comptaient rentrer en train risquent de devoir se tourner vers d’autres options. L’avion, pour les plus pressés. Le covoiturage ou la voiture personnelle, pour les plus organisés. Ou alors… prendre leur mal en patience et rentrer lundi.

Quoi qu’il en soit, la marée bordeaux est bien décidée à se faire entendre au Stade de France. Reste à espérer que la logistique suive l’élan populaire.