Le pilier droit international Français, Uini Atonio s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier a notamment évoqué la problématique des piliers droits en équipe de France.

Selon lui, de très bons piliers droit Français peuvent débarquer en équipe de France.

Il affirme que les joueurs concernés doivent véritablement s’imposer à ce poste. Extrait:

« Aujourd’hui, il y a des très bons piliers. Le pilier est mature plus tard dans sa carrière mais, aujourd’hui, c’est de plus en plus jeune, je trouve. Le poste, il est là, il faut juste que quelqu’un le prenne avec les deux mains et fonce.

Moi, au début de ma carrière, c’était pareil. Il y avait des Nicolas Mas, des Rabah Slimani… C’était à moi d’aller le chercher. Il y avait des techniques et des secteurs où je n’étais pas à mon meilleur niveau. C’est un travail individuel à faire pour être là. Aujourd’hui, il y a peut-être six voire sept piliers droits prêts à aller en équipe de France. Maintenant, c’est à eux de faire le plus dur : arriver là-haut.

L’expérience se gagne sur le terrain. Tu ne vas pas essayer de monter là-haut juste parce que tu penses être l’homme de la situation. Il faut vraiment que tu travailles sur tes atouts. Pour un pilier droit, le premier secteur, c’est la mêlée. Aujourd’hui, il faut juste… Je ne vais pas dire être 10/10 partout, mais si tu es 7 ou 8 sur 10 dans des secteurs où l’équipe a besoin de toi, tu as plus de chances de rester plus longtemps au haut niveau. »

Dans la foulée, Uini Atonio explique pourquoi il est soudainement sorti de sa retraite internationale, lui qui avait annoncé vouloir arrêter l’équipe de France à l’issue de la défaite en quart de finale de Coupe du monde contre les Springboks. Extrait:

« J’avais l’impression que je n’avais pas validé quelques trucs. J’avais fait beaucoup de matchs en 6 Nations, des tournées un peu partout… Mais j’avais l’impression qu’on était sortis prématurément de la Coupe du monde. Quand Fabien m’a appelé, ça m’a confirmé ma « sortie de retraite ». Oui, il m’a demandé de revenir mais, en même temps, au fond de moi, quand j’ai dit au revoir, c’était au revoir mais à moitié. Je pouvais revenir. »