La superbe phrase de Patrice Collazo sur son admiration pour le Stade-Toulousain !
La superbe phrase de Patrice Collazo sur son admiration pour le Stade-Toulousain !
Le jeudi 27 novembre 2025 à 1:32 par David Demri
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Le Racing se déplace samedi soir à Ernest-Wallon (21 h) pour affronter le Stade Toulousain. Et ce déplacement pourrait bien être marqué par un événement majeur : le retour d’Antoine Dupont, huit mois après sa rupture d’un ligament croisé.
Un scénario que le manager francilien Patrice Collazo ne prend évidemment pas à la légère.
Collazo refuse de s’enflammer
Questionné sur l’éventualité de retrouver à la fois Antoine Dupont et Pita Ahki – qui disputera peut-être son tout dernier match avec Toulouse – Collazo a préféré désamorcer via L’équipe.
« Ah, vous avez plus d’infos que moi, vous connaissez la compo de Toulouse apparemment », a-t-il d’abord glissé avec un sourire, avant d’appuyer : « Le contexte dont vous parlez, c’est le leur. Nous, on a juste à jouer un match de rugby. »
Pas question donc de se perdre dans les histoires toulousaines, même si on devine bien que le retour du meilleur joueur du monde n’est pas un détail.
Le Racing n’est plus le même… Toulouse non plus
Les Franciliens sont les derniers à avoir gagné à Ernest-Wallon (35-37 en mai). Un exploit ? Oui. Un repère ? Pas vraiment, selon Collazo.
« Depuis notre victoire là-bas, le score moyen à Toulouse, c’est 43-13 », rappelle-t-il. « Eux ont très peu modifié leur équipe depuis, nous, on l’a beaucoup changée. »
La réalité est simple : Toulouse marche sur tout le monde à domicile.
Le piège mortel à éviter : regarder jouer Toulouse
Pour Collazo, il existe un interdit absolu : devenir spectateur. « Ce qu’il ne faut surtout pas faire contre Toulouse, c’est être spectateurs. Même quelques minutes, c’est mortel. »
Il pousse même la métaphore :
« Spectateur en tribune à Ernest-Wallon, c’est la meilleure place. Mais spectateur sur le terrain, c’est la pire. »
Autrement dit : si le Racing décroche mentalement ne serait-ce que deux minutes, Toulouse punit.
Dupont ? Oui, mais pas seulement…
Bien sûr que le sujet Dupont a été abordé en interne, confirme Collazo : « On a discuté d’un ou de deux ajustements, mais c’est tout. »
Le manager refuse d’obséder ses joueurs avec l’icône du rugby français.
« Si on se focalise sur Dupont, les quatorze autres joueurs vont nous poser des problèmes », prévient-il.
Et il ajoute, lucide :
« La planète entière essaie de défendre sur lui et n’y arrive pas. Honnêtement, même si c’est contre nous, je préfère le voir sur un terrain que blessé. »
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