La terrible erreur de Léo Carbonneau qui plombe le Racing 92 : Patrice Collazo réagit !
La terrible erreur de Léo Carbonneau qui plombe le Racing 92 : Patrice Collazo réagit !
Le dimanche 5 octobre 2025 à 10:24 par David Demri
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Mené de dix points à quelques minutes du terme, le Castres Olympique a réalisé un improbable renversement pour s’imposer face au Racing 92.
Une victoire arrachée au courage… et sur une erreur fatale du jeune demi de mêlée francilien Léo Carbonneau.
On joue la 73e minute. Le Racing mène 16 à 6 et semble tenir son succès à Pierre-Fabre. Les Castrais, maladroits et sanctionnés à répétition, butent sur la défense parisienne. Puis vient ce renvoi d’en-but anodin, et tout bascule.
Carbonneau, repositionné à l’ouverture, tente de dégager au pied. Mais face à lui, Pierre Colonna s’élance. « Dès que je peux le faire, je le tente. Mais c’est la première fois de ma vie que ça marche », raconte le talonneur, auteur du contre décisif. « Je l’ai suivi et ça a marché. »
L’essai castrais relance totalement la rencontre (13-16).
Sur le banc francilien, la colère gronde. « Ce sont des matchs où il faut être pragmatique. Il ne faut pas vouloir aller plus vite que la musique. Là, il n’y avait pas à s’exposer. On contenait la pression des Castrais », peste Patrice Collazo, furieux de voir son équipe saborder une victoire pourtant maîtrisée.
Le CO, lui, sent le vent tourner. Après deux pénaltouches manquées, les Tarnais repartent à l’assaut pour une dernière séquence de quatre minutes, jusqu’à l’essai libérateur d’Abraham Papali’i à la 82e. Comme la saison passée, Castres renverse le Racing dans les ultimes instants.
Si Antoine Gibert refuse de pointer du doigt son coéquipier – « Des erreurs techniques, ça arrive. On passe à autre chose » –, Collazo veut retenir la leçon : « Il y a des choses qu’on doit comprendre vite. Du un au vingt-huit, il faut qu’on se prépare tous de la même façon. »
En face, Xavier Sadourny préfère saluer la force mentale de ses joueurs. « Ce n’est pas la fève de Carbonneau. On les a mis sous pression. Le caractère des hommes a fait qu’ils ont craqué. Malheur à lui, mais il fera une grande carrière. »
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