La très émouvante interview de Kochlhann victime d’un cancer du sein : « Mes coéquipières disent que je vais plus vite sans mes seins »
La très émouvante interview de Kochlhann victime d’un cancer du sein : « Mes coéquipières disent que je vais plus vite sans mes seins »
Le dimanche 31 août 2025 à 12:54 par David Demri
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Figure emblématique du rugby brésilien, la demi d’ouverture du Brésil est devenue une source d’inspiration bien au-delà des terrains.
Revenue d’un cancer du sein, elle a porté le drapeau de son pays lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris et symbolise un incroyable combat.
Interrogé via Le Parisien, celle-ci s’est confié longuement sur sa rémission. Extrait:
« Quand j’ai appris que j’avais un cancer du sein, j’ai changé ma façon de réfléchir. Je ne pensais plus à long terme. Je me demandais seulement : qu’est-ce que je dois faire pour aller mieux maintenant ? »
Avant ce diagnostic, la joueuse avait déjà subi une lourde blessure au genou, rupture du ligament croisé. Mais la double épreuve n’a fait que renforcer sa détermination :
« Je ne me disais pas : je vais y arriver ou je ne vais pas y arriver. Je pensais seulement à ce que je devais faire pour être en bonne santé. »
Entourée par sa famille et ses coéquipières, elle a trouvé la force de revenir. « J’ai senti tout cet amour. Alors revenir sur le terrain est devenu une obligation. Je voulais leur rendre ça, et prouver à toutes les femmes dans le monde entier qu’une vie épanouie est possible après un cancer du sein. »
La perspective des JO de Paris a été un moteur supplémentaire. « J’avais envie d’y participer, pour la compétition, mais aussi parce que c’était la plus belle scène pour montrer pourquoi on lutte. Le cancer n’est pas une fin en soi. »
Pour conclure, elle explique avec ironie courir plus rapidement sans ses seins.
« Maintenant je suis plus rapide – mes coéquipières disent que je vais plus vite sans mes seins (rire) – et plus affûtée. Je suis plus âgée certes, mais j’ai encore plus d’expérience. Et je comprends mieux le jeu aujourd’hui, parce que pendant mon traitement, j’ai beaucoup aidé mes coachs et mes coéquipières dans l’analyse des matches. »
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