La vitesse de Ngwenya’s pourrait s’avérer cruciale

La vitesse de Ngwenya’s pourrait s’avérer cruciale

13 mai 2012 - 12:10

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La vitesse pourrait bien être un élément décisif lors de la finale de Amlin Cup entre le Biarritz Oympique et Toulon, vendredi prochain. Dans ce secteur, Takudzwa Ngwenya pourrait faire la différence.

L’ailier américain est souvent considéré comme le plus véloce dans ce sport, avec deux débordements restés dans les mémoires face à Shane Williams et Bryan Habana ces denrières années.
Le joueur de 26 ans a participé à tous les matches européens du BO cette saison, marquant un essai crucial en poule face aux Saracens et un triplé mémorable lors d’une victoire convaincante face aux Ospreys il y a trois mois et demi.

Alors que Toulon part légèrement favori de cette finale, en raison d’une saison en Top 14 bien plus convaincante et d’un effectif riche, la présence de Ngwenya’s dans les rangs biarrots ne leur autorisera aucune erreur, sa vélocité ayant tôt fait de les punir.

La possibilité d’une de ces courses magiques dont Ngwneya est capable, véritable funambule le long de la ligne de touche, rappelle immanquablement ce qui est sûrement le plus bel essai de l’histoire de la H Cup, quand l’international US avait mystifié Williams pour un essai de 80 mètres face aux Ospreys à Aguilera, en avril 2010.

Un essai époustouflant qui a aidé à faire grandir la réputation de finisseur de « Taku », née lors de la Coupe du monde 2007. Sa victime avait été alors le Springbok Bryan Habana, reins cassés après une série de crochets dévastateurs.

A regarder ces essais, on se met à se demander qui a bien pu être l’homme le plus rapide ayant joué au rugby ? Depuis que le rugby est professionnel, on pense d’abord à l’ailier de Cardiff Nigel Walker, qui peut sans doute prétendre à ce titre.

Il était sur la pelouse lors de la première finale de la H Cup, en 1996. Walker avait connu une carrière d’athlète avant de revenir au rugby, demi-finaliste olympique du 110m haies. Sur 100 mètres, il a été chronométré à 10 »47, descendant même à 10 »34 avec vent favorable.

Il s’entraînait alors aux côtés du champion olympique du 100m Linford Christie et de Colin Jackson, double champion du monde et recordman du monde. Revenu au rugby, il inscrivit 12 essais pour le XV de Galles en 17 matches.

Walker savait comme personne déborder le long de la ligne de touche. Mais il sent son statut officieux menacé par Ngwneya.

« Bryan Habana est très rapide mais je ne pense pas qu’il soit plus rapide que Ngwenya. Je parierais sur ce dernier si l’on organisait une course entre les deux », prédit Walker.

« Ce que Ngwenya a démontré lors de son essai face à Williams, c’est qu’il était très explosif au démarrage, mais qu’il pouvait aussi garder ce rythme sur un long sprint. C’est très bien de faire des chronos impressionnants sur 100 mètres, mais cela n’arrive pas souvent de courrir ce genre distance sur un terrain de rugby.

« Au rugby, tout se joue sur les 15, 30 premiers mètres. Il faut se débarrasser de son adverdsaire, un secteur dans lequel Shane Williams excelle. Les joueurs plutôt petits sont très rapides au démarrage.

« C’est une question d’explosivité d’abord mais il faut savoir poursuivre l’effort au meme rythme ensuite. Quand je courrais en championnats, je m’entraînais avec Linford Christie et Colin Jackson. J’étais souvent devant eux après 30 mètres parce que j’explosais de mes starting-blocks.

Mais à partir de là, invariablement, je sentais Linford revenir à niveau puis me passer pour finir devant. C’est très dur de comprendre la vélocité qu’il faut développer pour passer sous les dix secondes sur 100 mètres.

« Vous ne serez jamais aussi rapides sur un terrain de rugby que sur une piste d’athlétisme. Mais la vitesse reste un atout majeur. Même si vous passez de 10 »4 sur piste à 11 » sur une pelouse, vous irez toujours plus vite que la grande majorité des joueurs.

Les deux joueurs les plus rapides contre lesquels j’ai joué sont les Néo-Zélandais Jeff Wilson et Christian Cullen. Ieuan Evans était rapide aussi sur 20, 30 mètres et était aussi un joueur d’une intelligence rare sur un terrain.

« L’ailier français Patrice Lagisquet était rapide également mais je dirais que le joueur le plus rapide que j’ai vu soit l’ancien Gallois et Lion Britannique JJ Williams. Il courrait en 10 »4 le 100 mètres et il gardait ce rythme sur le terrain.

Source: ercrugby.com

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  1. dk_snake 13 mai 2012 at 15h

    c’est vrai que smith c’est un escargot…

  2. vincent 13 mai 2012 at 15h

    parler pour rien dire… comme si chez nous les Trois quarts couraient le 100m en 20 secondes……. presse partisane depuis la fin des phases régulières (ou encore plus)…

  3. anton 14 mai 2012 at 00h

    oui nous avons david et matt…à bon entendeur…

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